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Un enfant sur cinq subit des violences psychologiques en Suisse

Un enfant sur cinq subit des violences psychologiques en Suisse
Les enfants qui souffrent d'une violence psychologique ont un risque accru de dépression (image d'illustration).Keystone

Un enfant sur cinq subit des violences psychologiques en Suisse

La Protection de l'Enfance Suisse a lancé une campagne de prévention afin de mieux protéger les enfants de la violence psychologique. Cette dernière se produit lorsque les parents exercent intentionnellement un pouvoir et une influence et adoptent des comportements inadaptés.
04.11.2024, 06:39
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En Suisse, un enfant sur cinq subit des violences psychologiques et un sur trois a déjà été témoin de violences psychologiques entre ses parents. La Protection de l'Enfance Suisse lance ce lundi une campagne de prévention.

Selon une étude de l'Université de Fribourg, les enfants qui souffrent d'une violence psychologique ont un risque accru de dépression, de difficultés d'apprentissage, de comportement agressif ou de troubles affectifs, selon l'association.

Pouvoir et influence

On parle de violence psychologique lorsque les parents exercent intentionnellement un pouvoir et une influence et adoptent certains comportements inadaptés à l'enfant. L'enfant perçoit cette attitude comme une attaque personnelle et se sent rejeté, dévalorisé et sans défense.

Outre la campagne de prévention, le Parlement va s'emparer au printemps prochain d'un projet du Conseil fédéral pour ancrer dans la loi l'éducation non violente. Le gouvernement reconnaît qu'au même titre que la violence physique, la violence psychologique ne doit pas être tolérée dans l'éducation.

L'entrée en vigueur de la loi sera accompagnée de campagnes nationales d'information et de sensibilisation. La Confédération y participera. (ats)

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