
Présentation du métier de maçon à la Foire aux métier de Zurich, en 2023.Keystone
Le choix du collège ou des autres écoles reste loin derrière la formation professionnelle, en Suisse. C'est ce qui ressort du dernier baromètre de l'institut gfs.bern.
24.10.2024, 11:2124.10.2024, 11:21
La grande majorité des jeunes en Suisse trouvent un débouché qui leur convient après l'école obligatoire, révèle le dernier baromètre des transitions de l'institut gfs.bern. La formation professionnelle reste la voie la plus prisée: elle attire 45% des jeunes.
Sur ces 45% de jeunes ayant opté pour une formation professionnelle initiale au sortir de l'école, 62% sont des garçons et 38% des filles, une proportion stable, selon l'étude mandatée par le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) et publiée jeudi,
Les garçons et les Alémaniques se distinguent
Les jeunes s'étant lancés dans une formation générale (maturité gymnasiale ou école de culture générale) ne sont «que» 32%, une proportion en baisse ces dernières années. En 2020, ils étaient 41%.
Un grand écart apparaît entre les régions: les alémaniques sont 21% à aller au gymnase (lycée/collège) ou dans une école de culture générale, contre 51% des jeunes Romands et 58% au Tessin.
Enfin, 21% des jeunes ont choisi une solution intermédiaire (offre transitoire ou année intermédiaire).
(sda/ats)
L'actu en Suisse c'est par ici
Une IA imagine si Harry Potter avait été Japonais
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Napoléon III (1808–1873), empereur des Français, grandit à Salenstein, en Thurgovie, et parlait donc couramment le dialecte local. Les autorités thurgoviennes lui accordèrent la bourgeoisie d’honneur, malgré sa nationalité française. La Suisse refusant de l’expulser, une guerre faillit même éclater avec la France.
Un empereur français qui parlait le dialecte thurgovien? Vous ne rêvez pas. Charles Louis Napoléon Bonaparte (1808–1873) grandit dans le canton suisse de Thurgovie. En 1848, il devint le premier président de la Deuxième République, puis Napoléon III, empereur des Français en 1852. Lorsque treize ans plus tard, il retourne sur les lieux de son enfance en Suisse, il voyage incognito en usant du titre de «comte de Pierrefonds» pour éviter les réceptions officielles.