Une vingtaine de militants ont réussi à pénétrer dans la salle – contrôlée par des agents de sécurité du campus et des policiers – en scandant «Free Palestine».
Ils sont arrivés sur la scène avec des banderoles et ont ensuite pris le micro, le conseiller d'Etat s'écartant du pupitre où il venait d'entamer son discours, selon la vidéo en direct diffusée sur le site de l'UNIL et une information rapportée par 24 heures. Une militante a pris la parole en accusant l'université et le canton de Vaud d'être «complices d'un génocide» à Gaza.
Selon les images et le 24 heures, les militants sont repartis dans la foulée, accompagnés jusqu'à la sortie de la salle par au moins deux policiers. Frédéric Borloz a alors repris son discours.
La partie officielle du Dies academicus 2025 a eu lieu de 10h00 à 12h00 à l'auditoire Erna Hamburger dans le bâtiment Amphimax de l'UNIL. Cette édition était consacrée à la santé.
L'an dernier, l'UNIL avait été la première en Suisse à connaître l'occupation de l'un de ses bâtiments par des étudiants propalestiniens. L'action avait duré presque deux semaines. D'autres rassemblements ou occupations avaient suivi à Lausanne, Bâle, Genève, Zurich, Fribourg et Neuchâtel. (ats/cru)