Après le Groupe Mutuel, c'est au tour d'Helsana de claquer la porte de l'Hôpital de la Tour à Meyrin (GE). Les hospitalisations des assurés bénéficiant d'une couverture complémentaire en privé et en semi-privé ne seront plus prises en charge dans cet établissement.
«On regrette cette situation pour les patients impactés. A Genève, le contexte est spécial»
Le directeur de l'Hôpital de la Tour, Rodolphe Eurin.
La part du financement du canton est plus faible qu'ailleurs en Suisse et cet engagement moindre fait augmenter la facture de 30 à 40%.
L'information a été révélée vendredi par Le Temps. Selon le porte-parole d'Helsana Gaël Saillen, interrogé par le quotidien, des différences de tarifs entre établissements peuvent exister, mais les prix pratiqués par l'hôpital de la Tour sont parmi les plus élevés de Suisse et l'assureur ne peut les accepter au regard des prestations fournies.
Le directeur de l'établissement a regretté que les pourparlers menés avec les assurances dans le cadre de la médecine complémentaire se focalisent trop souvent autour des prestations de confort:
«Les assurés contractent une assurance privée ou semi-privée non pas pour avoir le wifi ou une chambre plus grande, mais parce qu'ils veulent avant tout avoir accès à une institution de qualité qui a leur confiance»
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La Suva prouve «l’ampleur considérable du travail au noir» en Suisse
La fraude dans le domaine de la construction prend de l'ampleur. Selon une analyse de la Suva, rien que dans le secteur des ferrailleurs, des dizaines de millions de francs de salaires ne sont pas déclarés chaque année.
Le chiffre a de quoi faire réagir. D’après une estimation de la Suva que nous avons pu consulter, les assurances sociales suisses et la TVA subissent, chaque année, une fraude d’au moins 60 millions de francs rien que dans le secteur des ferrailleurs.