Olivier Ecoffier rappelle jeudi dans le quotidien valaisan qu'«en plus du verre et de l'acier, les panneaux solaires comportent une partie en plastique combustible». Selon lui, «il n'est pas impossible que l'espace entre les panneaux solaires et la toiture ait aussi généré un appel d'air supplémentaire au vent déjà fort».
Celui qui est aussi directeur de Ecofireconcept, bureaux d'experts en protection incendie certifiés, précise encore que les panneaux photovoltaïques «ont également pu retarder la perforation du toit qui aurait permis de laisser s'échapper la chaleur et les flammes».
Les panneaux solaires, «ça reste de l'électricité qui circule et le risque zéro n'existe pas. Mais on devra désormais vivre avec», estime l'ancien inspecteur à l'office cantonal du feu, se positionnant face à l'inquiétude de certains.
En revanche, les préventionnistes doivent trouver des solutions et les autorités «déterminer ce qui doit être mis en place et quelle part de risque est acceptable ou non», note-t-il. Il relève que certains cantons comme Zurich et Vaud ont émis des exigences strictes:
L'incendie qui s'est déclaré à Vétroz le 6 juillet en fin d'après-midi n'a été maîtrisé que le lendemain matin après l'engagement de plus de 140 pompiers. Le sinistre a provoqué un très fort dégagement de fumée, mais n'a pas fait de blessé.
Une centaine d'astreints à la protection civile engagés le 8 juillet afin de procéder au contrôle et au nettoyage des résidus de panneaux solaires et de scories liées à l'incendie devraient terminer leur tâche vendredi. Le service valaisan de la sécurité civile et militaire a indiqué à Keystone-ATS qu'il communiquera sous peu sur le sujet. (sda/ats)