Ce Vaudois a filmé plus de 30 femmes dans les cabines mixtes
Ce sont les transformations des cabines, après d'importants travaux de rénovation en 2023, qui l’auraient poussé au crime, indique 24 Heures. En effet, depuis la réouverture de cette piscine bien connue des Lausannois, non seulement les cabines sont mixtes, mais il existe surtout un espace important entre le sol et les parois.
Un espace largement suffisant pour permettre à ce quinquagénaire de glisser son téléphone en mode «selfie» et de capturer ses victimes en train de se dévêtir. Des photos et des vidéos compromettantes ont été retrouvées dans son téléphone.
Selon le quotidien vaudois, les premiers clichés remontent à octobre 2024 (à peine un mois après la réouverture de la piscine), et la majeure partie des faits se seraient tenus en décembre 2024. Il a reconnu lors de son audition par la police une trentaine de cas, tous dans les cabines de Mon-Repos.
Outre une une peine pécuniaire de 4000 francs, assortie d’un sursis de 2 ans, l'homme a écopé de 800 francs d’amende. Il devra en outre s’acquitter des frais de procédure d’un montant de 3625 francs.
Adopté lors de la rénovation, le système des cabines mixtes est de plus en plus utilisé par les piscines publiques, car il présente de nombreux avantages. En plus de réduire drastiquement les risques de discrimination, les familles et groupes peuvent rester ensemble, ce qui rend la surveillance plus facile et rassure les utilisateurs.
«Notre personnel passe régulièrement dans la zone des vestiaires, que ce soit pour le nettoyage ou la surveillance. Il peut être sollicité en cas de comportement inapproprié», rappelle Thibault Lefèvre, responsable des piscines de Lausanne, à 24 Heures. A Mon-Repos, il s'agit du seul incident de ce type rapporté à ce jour. (mbr)
