Suisse
Martin Pfister

Martin Pfister reprend le Département de la défense

Martin Pfister voulait la D
Martin Pfister succède poste pour poste à Viola Amherd.Keystone

Martin Pfister connaît son job au sein du Conseil fédéral

Sans surprise, le Zougois reprend le Département de la défense, laissé vacant par Viola Amherd.
14.03.2025, 09:3814.03.2025, 09:54

Elu mercredi au Conseil fédéral, le Zougois Martin Pfister dirigera le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et du sport dès le 1er avril. Le Conseil fédéral s'est réparti vendredi les dicastères.

Le centriste voulait ce département, a-t-il dit après son élection mercredi. Il devra rapidement faire ses preuves et remettre sur les rails un département en crise. Il devra notamment trouver un nouveau chef pour l'armée et un nouveau chef du renseignement.

Il aura également pour tâche de remettre de l'ordre dans l'entreprise d'armement Ruag. Celle-ci a été une nouvelle fois épinglée par le Contrôle fédéral des finances pour soupçon de fraude, et un manque de pilotage et de gestion.

Pour le reste, ça ne bouge pas

Les six autres conseillers fédéraux restent dans leur fonction. Le doyen du gouvernement, Guy Parmelin (UDC), reste ministre de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Beat Jans assure la suppléance du département.

Le Tessinois, Ignazio Cassis, continuera à diriger les affaires étrangères, avec la socialiste Elisabeth Baume-Schneider comme suppléante. Le ministre PLR n'a encore jamais dû affronter le peuple en votation populaire.

La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter (PLR), tiendra les cordons de la bourse. Comme précédemment, la suppléance du Département fédéral des finances est assumée par Albert Rösti (UDC).

Celui-ci garde les dossiers de l'énergie, de l'environnement et des transports (DETEC), avec le nouvel élu comme ailier. La Jurassienne, Elisabeth Baume-Schneider, continuera à diriger le Département fédéral de l'intérieur (DFI). Elle sera secondée par Ignazio Cassis.

Et Beat Jans entame sa deuxième année à la tête du Département fédéral de justice et police (DFJP). Son suppléant est le ministre vaudois Guy Parmelin. (jzs/ats)

Hommage en images à Viola Amherd
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
L’e-ID, atout suisse ou enfer soviétique? On vote
La Suisse doit voter sur l'identité électronique. Plus qu'un plébiscite sur un outil pratique, le projet porte en lui une vision de société. Le futur sera-t-il inévitablement numérique ou s'agit-il d'une utopie dangereuse? Deux conseillers nationaux déroulent leurs idées.
Ce 28 septembre, le peuple suisse glissera un bulletin dans l'urne pour décider du sort de l'e-ID, une pièce d'identité électronique facultative à utiliser sur son smartphone. Les sondages indiquent un «oui» entre 53 et 65%. Mais pour de nombreux irréductibles, cet outil certifié «sécurisé au maximum» par la Confédération dérange.
L’article