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Parmelin coupe court à la polémique sur la viande américaine

Parmelin affronte la polémique des viandes américaines.
Parmelin affronte la polémique des viandes américaines.Image: watson

Parmelin coupe court à la polémique sur la viande américaine en Suisse

Invité de la RTS, Guy Parmelin a répondu aux critiques sur l’accord douanier avec Washington et précisé ce qui changera pour les consommateurs suisses.
24.11.2025, 11:2124.11.2025, 11:21

Guy Parmelin était l'invité de La Matinale sur la RTS ce lundi matin. Le conseiller fédéral en charge de l'Economie intervenait au sujet de l'accord douanier entre la Suisse et les Etats-Unis. Un deal, rappelons-le, qui n'est toujours pas signé par les Américains.

Lors de cet entretien sur les ondes de la RTS, il a été largement question des éléments qui ont été accordés par Berne à Washington dans le cadre des discussions, en particulier en ce qui concerne l'alimentation.

«Nous avons fait certaines concessions en matière de contingents de viande: nous avons 500 tonnes de viande de bœuf, 1000 tonnes de viande de bison et 1500 tonnes de viande de volaille qui sont, je le précise car c'est très important, inclues dans les contingents de l'OMC (réd: Organisation mondiale du commerce)»
Guy Parmelin

C'est ailleurs bien ces importations qui sont au cœur du débat qui anime la politique suisse et les réseaux ces derniers jours, on y retrouve plus précisément:

  • Le boeuf aux hormones
  • Le poulet au chlore

Alors, il va se passer quoi? Et comment ces produits arriveront en Suisse et est-ce que les Helvètes seront informés de ce qu'ils avalent? Guy Parmelin a répondu point par point.

Concernant le bœuf

A ce sujet, le conseiller fédéral a été très clair: il est déjà présent en Suisse, puisque qu'il y est autorisé moyennant un étiquetage. Et de préciser:

«Depuis que nous avons décidé d'imposer cet étiquetage, les importations sont passées de 800 tonnes à 250 tonnes (réd: par an). Le consommateur en est conscient, mais ça veut aussi dire qu'il y a 250 tonnes de viande de bœuf américain aux hormones qui sont consommées»

En clair: rien ne va changer.

Et le poulet?

Guy Parmelin détaille, avant de répondre précisément à la question de savoir si le poulet nettoyé au chlore (une méthode américaine) sera vendu en Suisse, alors que le pays est plutôt dépendant des importations de volaille:

«Je rappelle que, concerant la volaille, nous importons 40% de ce que nous consommons»
Guy Parmelin

Du coup, aura-t-on du poulet au chlore en cas d'accord avec Trump, comme le critiquent certains? Le ministre est formel:

«C'est faux. Il n'y aura pas de changement actuellement»

Ce point est inscrit directement dans une ordonnance en vigueur, explique le conseiller fédéral, ce qui signifie qu’il repose sur une base juridique formelle déjà établie. Si un jour, il devait être modifié, cela ne pourrait se faire que par le biais de la procédure législative ordinaire.

Concrètement, cela impliquerait l’ouverture d’un débat complet au sein des deux chambres fédérales, où chacune devrait se prononcer successivement sur le changement proposé.

A l’issue de ce processus parlementaire, le droit populaire entrerait également en jeu: comme pour toute modification de ce type, la possibilité d’un référendum resterait garantie. (jah)

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