Le texte demandait que le Parlement intervienne auprès du Conseil fédéral pour que le Grand Genève accueille une future COP et afin d'encourager toute initiative permettant de placer Genève et la Suisse au coeur de l'agenda international dans le domaine des changements climatiques ou de la finance durable. Le canton veut aussi un soutien à toute initiative ou partenariat susceptible d'être accueilli par la Genève internationale.
Une conférence pour le climat est une trop grande manifestation pour la Suisse qui nécessite d'importantes ressources, notamment financières. Le canton de Genève ne pourrait les assumer seuls. Il faudrait mettre à contribution d'autres cantons et la Confédération, a expliqué Didier Calame (UDC/NE) pour la commission.
De plus, la Suisse s'implique déjà activement, au niveau diplomatique, en organisant de nombreuses conférences. L'accueil d'un tel événement est en outre problématique d'un point de vue environnemental.
Les changements climatiques et leur enjeux occupent une place grandissante dans les débats internationaux. La Suisse doit donc se positionner fermement sur cette question. L'organisation d'une telle conférence serait un moyen d'y pavenir, a fait valoir Nicolas Walder (Verts/GE).
Et d'ajouter qu'un tel événement profiterait à la Suisse entière et pas qu'à Genève. «Rejeter la demande revient à claquer la porte à Genève», a-t-il critiqué. En vain.
(sda/ats)