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On fait le point sur le surpoids des écoliers suisses

On note un léger recul du surpoids chez les écoliers suisses pour l'année 2022-2023.
On note un léger recul du surpoids chez les écoliers suisses.Image: Shutterstock

On fait le point sur le surpoids des écoliers suisses

En Suisse, un enfant sur six était en surpoids ou obèse en 2022/2023, avec des différences selon l'origine sociale. Il semble que la tendance soit au recul.
28.05.2024, 11:0128.05.2024, 11:02

Un écolier sur six était en surpoids ou obèse dans l'année scolaire 2022/2023. Il s'agit d'un léger recul par rapport à l'année précédente. Des différences notables existent en fonction de l'origine sociale, indique mardi l'association Promotion Santé Suisse.

Quelle est la situation en termes de chiffres?

L'étude, qui se base sur les données des services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich, montre que 16,7% des élèves examinés étaient en surpoids ou obèses, soit une baisse de 0,8 point sur une année.

Le recul concerne plus particulièrement le premier cycle (-1,8 point). En revanche, les valeurs sont stables aux 2e et 3e cycles, précise l'association dans un communiqué. L'étude précise que 4,3% des élèves sont obèses, soit un recul de 0,4 point par rapport à l'année précédente.

Qui sont les enfants les plus touchés?

Promotion Santé Suisse n'a relevé que de faibles différences entre les filles et les garçons. En revanche, il existe des différences «significatives» en fonction de l'origine sociale.

Les enfants d'origine étrangère ou dont les parents n'ont pas de formation postobligatoire sont plus souvent en surpoids ou obèses que les petits Suisses ou les enfants dont les parents ont un niveau de formation élevé. Ces différences ont eu tendance à s'accentuer depuis le début du monitoring il y a près de 20 ans.

Comment régler le problème?

Pour Promotion Santé Suisse, une prévention précoce s'avère décisive, car une proportion considérable d'enfants est déjà en surpoids au premier cycle. Les efforts de prévention doivent tenir compte des contextes culturels et sociaux spécifiques.

«Il ne s'agit pas de prendre uniquement en considération le comportement alimentaire, mais aussi les conditions de vie et l'environnement social des enfants», écrit l'association. (jah/ats)

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