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Première détection du nouveau variant de mpox en Suisse

Première détection du nouveau variant de mpox en Suisse

Un premier cas du nouveau variant de mpox (anciennement variole du singe), a été détecté début avril en Suisse. La personne concernée a été isolée, a annoncé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur son site internet. Il n'y a pas de risque de contagion pour l'entourage.
08.04.2025, 17:5908.04.2025, 17:59

La personne touchée revient d'un voyage en Afrique. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le variant «clade Ib» est plus contagieux et plus dangereux que les précédents.

La maladie se propage depuis des mois dans plusieurs pays africains, ce qui a conduit l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale à la mi-août de l'année dernière.

Fin février, l'organisation a décidé de maintenir l'urgence de santé publique de portée internationale. Le nombre de cas augmente et le virus se propage, selon l'OMS. L'endiguement est entravé par les combats dans l'est de la République démocratique du Congo, d'où le clade Ib se répand depuis 2024.

Par contact direct

Le virus mpox appartient à la famille des orthopoxvirus. Actuellement deux clades de mpox sont connus: le clade I, avec une diffusion principalement en Afrique jusqu’à maintenant, et le clade II, un variant plus ancien connu en Europe et en Suisse.

Un premier cas positif de mpox de clade Ib a été notifié par la Suède le 15 août 2024. Depuis lors, plusieurs pays en dehors de l’Afrique ont identifié de tels cas, notamment la France et l'Allemagne.

Le virus mpox (monkeypox) se transmet principalement par contact direct au niveau de la peau et des muqueuses, ainsi que par contact avec les sécrétions infectées provenant de vésicules ou de lésions, en particulier lors de rapports sexuels.

Le virus peut aussi se transmettre par les croûtes, les sécrétions des voies respiratoires et les fluides corporels. En cas de grossesse, il peut contaminer le fœtus par le biais du placenta. La maladie est en général bénigne. Un vaccin est disponible, précise l'OFSP.

A l’heure actuelle, aucune conséquence à long terme n'est connue. Les personnes immunodéprimées, les nourrissons, les enfants et les femmes enceintes semblent présenter un risque plus élevé d’évolution grave.

Endémique en Afrique centrale

A l’origine, des rongeurs ont vraisemblablement été infectés en Afrique occidentale et centrale, avant de transmettre le virus à l’être humain. Jusqu’en mai 2022, des cas isolés d’infection ou de petites flambées se sont déclarés occasionnellement dans ces zones. En dehors de ces régions – et hormis une flambée aux Etats-Unis en 2003 -, uniquement des cas isolés, survenus après un voyage dans une zone à risques, ont été détectés.

Pendant l’été 2022, le monde entier (dont la Suisse) a connu un nombre exceptionnel d’infections de clade II pour la première fois. Depuis l’automne 2022, les cas déclarés en Suisse et dans le monde ne sont plus que sporadiques.

En Suisse comme dans le reste du monde, on observe que le virus mpox touche particulièrement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les personnes transgenres qui ont des partenaires sexuels masculins et en changent régulièrement. Le risque est jugé faible pour la population générale.

Le clade I circule de manière endémique en Afrique centrale. Depuis septembre 2023, l’OMS observe une augmentation des infections, notamment par le nouveau variant nommé clade Ib, en République démocratique du Congo, et dans plusieurs pays voisins. (sda/ats)

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source: keystone / jean-christophe bott
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