Pour la majorité des députés, ne pas avoir accès à des tampons ou des serviettes au bon moment ou en quantité suffisante peut avoir des conséquences dramatiques. Une députée socialiste demande au Conseil d'Etat le libre accès ou la mise à disposition gratuite de protections hygiéniques, dans les lieux suivants:
Cette problématique est donc à la source d'inégalités économiques, sociales et sanitaires, aussi dans le canton de Vaud, qu'il convient donc de traiter, selon elle. «Il s'agit aussi de lever un tabou sur les règles», ont par la suite relevé plusieurs députés, surtout de gauche. D'autres députés ont d'ailleurs affirmé qu'il fallait lutter contre la «précarité menstruelle».
Une minorité de la commission se montre plus sceptique: le postulat «va trop loin». Une députée PLR critique son côté «fourre-tout» et des «mesures arrosoir». Elle plaide pour la responsabilisation, la sensibilisation et l'éducation et non pour une généralisation de la distribution.
Le Conseil d'Etat va procéder à une évaluation en lançant des projets pilotes dans des écoles et bâtiments cantonaux. Il a déjà estimé à environ 1000 francs le coût d'un distributeur et entre 800 et 1000 francs sa recharge annuelle. (ats)