Mercredi, le Conseil fédéral confirmait ce dont tout le monde se doutait depuis longtemps: Washington ne fera pas d'exception pour la Suisse et il faudra payer entre 650 millions et 1,3 milliard de plus. Malgré le montant de l'addition, le Département fédéral de la défense (DDPS) continue d'affirmer qu'un «prix fixe» avait été convenu pour l'achat de 36 avions de combat F-35.
Disons-le tout de suite: le F-35 est un sujet qui vous passionne, chers lecteurs. A chaque article sur cette affaire sensible qui mêle gros sous, gros avions et grosses promesses (pas tenues), les commentaires se déchaînent, tant sur notre site que sur nos pages sur les réseaux sociaux. Quelques extraits:
Martin Pfister l'a répété ce mercredi: non non, «il ne s'agit pas d'un scandale». Une réaction d'autorité tellement alémanique, qui nous fait hérisser quelques poils sur la tête, à nous irréductibles Romands.
Alors, comment faut-il nommer ce qui se passe? Quel vocable, quelle désignation utiliser pour l'affaire F-35? On veut votre avis:
Voir se profiler un scandale, c'est une chose. Une fois qu'il est là, on peut décider de prendre le taureau par les cornes et de le régler — ou de rester dans le déni, la tête dans le sable. A ce petit jeu-là, les cadres du Département de la défense (DDPS) et d'Armasuisse nous ont offert un joli exemple de «Tout va très bien, madame la marquise», ce mercredi.
Certains politiciens et partis le martèlent: si tout cela a lieu, c'est à cause de l'imprévisible Donald Trump. Et vous, vous en pensez quoi?
Vous avez encore un avis à faire partager? Dites-le nous, à nouveau, en commentaire.