Qu'il s'agisse de l'électricité, du gaz ou du mazout, les factures prennent l’ascenseur. L'essence, elle, coûte déjà plus cher depuis des mois, creusant un trou dans les finances de certains usagers de la route qui ne peuvent se passer de leur voiture. En donnant, au passage, un aperçu de ce qui nous attend tous financièrement. À cela s'ajoute l'inflation, qui pèse sur les ménages.
À l'aube de l'hiver, et au moment où on nous demande de faire preuve de sobriété, comment vivez-vous cette crise énergétique?
Parlons bien, parlons chauffage.
Dans de nombreux immeubles, il n'y a pas de décompte de chauffage individuel. La facture est basée sur une répartition de l'ensemble des locataires, même si le voisin chauffe à 25°C et vous à 19°C.
Côté finances, qu'il s'agisse d'électricité ou de chauffage, les factures auxquelles on était habitués vont changer...
Intéressons-nous à l'électricité. Craignez-vous le fameux black-out, déjà évoqué l'hiver dernier?
Vous connaissez l'expression «c'est pas Versailles, ici»? C'est une manière un peu poétique de dire à quelqu'un qu'il faut éteindre la lumière lorsqu'il quitte la pièce.
Chacun doit faire sa part, à son échelle, pour faire baisser sa consommation, et par extension, sa facture. Des petits gestes du quotidien, comme mettre un couvercle sur sa casserole, qui peuvent sembler vains à côté de la quantité d'énergie dépensée par les infrastructures de loisirs.
En cas de pénurie d’électricité, le Conseil fédéral recommande un «kit de survie», composé de bougies et d'allumettes, de lampes de poche, d'une radio, de suffisamment de piles, d'un réchaud (à gaz, alcool à brûler...).
On remercie chaleureusement les barrages de nous fournir de l'électricité, mais ils ne suffisent pas. Idem pour les panneaux solaires. Qu'est-ce qu'on fait, alors, pour devenir autosuffisant?
Selon un sondage de la plateforme hellosafe, un Romand sur deux attend une aide financière gouvernementale pour passer l'hiver. Notre coin de pays espère même une aide avoisinant les 325 francs par ménage. C'est presque trois fois plus que nos voisins alémaniques, qui souhaiteraient toucher 867 francs.
Parlons un peu de votre moral, au milieu de tout ça. Certains se disent angoissés par la crise énergétique, d'autres restent de marbre ou s'en fichent carrément.