Le résultat d'une étude nationale plaçant Neuchâtel en queue de classement en orthographe «doit être pris au sérieux et appelle à la mise en place de mesures», indique le gouvernement neuchâtelois. Les autres cantons romands, aussi en-dessous de la moyenne, confirment l'existence d'une lacune.
«Les raisons de ce résultat devront être analysées dans les détails. Toutefois, nous pouvons déjà dire que l’enquête montre (...) que Neuchâtel ne se distingue globalement pas des tendances nationales», explique jeudi à Keystone-ATS, Crystel Graf, conseillère d'Etat en charge de l'éducation.
Le gouvernement neuchâtelois annonce dans un communiqué des mesures «qui seront mises en oeuvre selon un plan d'action en cours d'élaboration». La recommandation d'une «semaine de la dictée» est aussi envisagée.
Les résultats «confirment des préoccupations qui remontent du terrain», indique pour sa part le gouvernement vaudois. Il assure avoir déjà pris des mesures pour améliorer les compétences des jeunes en lecture et en écriture.
Le Valais concède que le niveau en orthographe dans ses écoles est «insuffisant». Le canton relève cependant que les exigences posées pour la partie francophone de la Suisse sont «particulièrement élevées».
Le Jura pointe lui le format du test auquel les élèves ont été soumis: «soixante questions orthographiques à résoudre en dix minutes», soit dix secondes par question. Ce format «peut également apporter un éclairage pour l'analyse», indique le canton. (jah/ats)