Ouvrir son lave-vaisselle et découvrir que certaines fonctionnalités sont cachées derrière un abonnement payant? C’est l’expérience étonnante qu’a vécue un locataire suisse et que raconte SRF. Après avoir reçu un modèle flambant neuf de la marque V-Zug, il a appris que pour accéder à certains programmes spéciaux comme un cycle dédié aux verres à bière, il lui faudrait débourser 12 francs par an.
Connecté à une application mobile, l'appareil promet des mises à jour régulières et de nouvelles fonctionnalités. Jusque-là, tout va bien. Mais surprise: pour utiliser certains programmes, un abonnement est requis.
Avec cette stratégie, V-Zug fait un pari audacieux: transformer ses appareils électroménagers en services à la carte. Un modèle économique qui rappelle celui des logiciels ou du streaming, mais qui pourrait heurter les habitudes des consommateurs. Doit-on vraiment payer pour un programme spécifique de lave-vaisselle?
D'après la marque, cette flexibilité permet aux utilisateurs de personnaliser leurs appareils selon leurs besoins.
A raison d’un franc suisse par mois par programme, les clients peuvent élargir les possibilités de leurs machines. Et si les tarifs sont encore modérés, l’entreprise n’exclut pas des ajustements dans le futur.
Interrogés par SRF, Miele et Electrolux restent plus traditionnels. Miele, qui s’apprête à lancer ses propres appareils connectés, assure que ses programmes additionnels resteront gratuits, tout comme les mises à jour. Electrolux, de son côté, ne prévoit pas de passer à un modèle d’abonnement pour l’instant.
Alors que les objets connectés révolutionnent nos habitudes, comment vont réagir les consommateurs? Certains pourraient se montrer réticents à l’idée de payer pour ce qui était autrefois inclus dans le prix d’achat. D’autres, en revanche, salueront peut-être la flexibilité d’une offre «à la carte». La question reste ouverte, mais elle pourrait bien redéfinir notre relation à nos appareils du quotidien.