Avec la canicule qui s'est abattue sur la Suisse, certaines communes réagissent et demandent à la population d'économiser l'eau. C'est le cas de Mendrisio (sud du Tessin), dont les habitants s'exposent à une amende de 10 000 francs en cas d'infraction.
17.07.2022, 13:4917.07.2022, 17:05
Les habitants de Mendrisio (TI), au sud du Tessin, doivent économiser l'eau. A la demande des autorités, ils ne peuvent utiliser l'eau potable que pour le ménage. La raison en est la sécheresse persistante.
«Laver la voiture devra attendre et il est interdit d'arroser le jardin ou de remplir les piscines avec de l'eau potable»
Le débit ne suffit plus à alimenter certaines sources, comme l'explique le président de la commune de Mendrisio, Samuele Cavadini. En cas d'infraction, des amendes pouvant aller jusqu'à 10 000 francs pourraient être infligées.
Sur son site Internet, la commune a expliqué pourquoi elle arrosait malgré tout les espaces verts publics et les terrains de sport: l'eau provient de réservoirs d'eau souterraine et ceux-ci ne sont pas raccordés au réseau d'eau potable.
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La Suisse a-t-elle assez de réserves?
Les autorités ont envoyé leur demande à la population au début du mois de juillet, alors que les barrages n'étaient remplis qu'à environ un tiers et le niveau des eaux souterraines se situait à un bas niveau record au Tessin.
Selon les hydrologues de la Confédération, la Suisse dispose de réserves d'eau suffisantes. L'Office fédéral de l'environnement (Ofev) ne s'attend à des pénuries que pour les petites nappes phréatiques locales et les sources.
Attention aux cyanobactéries
Les autorités fribourgeoises ont de leur côté mis en garde contre la prolifération de cyanobactéries dans le lac de la Gruyère. Ces toxines sont favorisées par les conditions climatiques actuelles. La baignade est donc déconseillée - bien que pas interdite - sur plusieurs plages, comme le mentionne le site de l'administration.
(jod/sda/ats)
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.
Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.
