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Suisse: Les entreprises comptent embaucher début 2024

Y aura-t-il des embauches en 2024? Voici ce que révèle une enquête

Les plans d'embauche des entreprises suisses restent d'actualité pour début 2024, malgré le ralentissement économique. Les secteurs tournés vers le marché intérieur sont davantage optimistes pour le trimestre à venir que ceux orientés vers l'exportation.
12.12.2023, 13:2112.12.2023, 13:21
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La prévision nette d'emploi (PNE) s'élève à 33%, soit un recul de 6% par rapport au trimestre précédent, mais un gain de 6% par rapport à l'année dernière, d'après l'enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d'emploi publiée mardi. En tout, 44% des répondants prévoient une augmentation des effectifs, 41% tablent sur le statu quo et 13% anticipent une diminution.

Les marchés du travail les plus dynamiques sont attendus en Suisse centrale (45%) et à Zurich (44%), avec dans les deux cas une augmentation de 7% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, ces régions affichent même une augmentation de respectivement 30% et 19% sur un an.

Les perspectives d'emploi atteignent ensuite 36% dans le nord-ouest du pays, 28% dans l'espace Mittelland, 26% au Tessin et en Suisse orientale, et 22% dans la région lémanique.

Par secteurs, celui des technologies de l'information (IT) affiche une prévision d'embauche de 62%, soit une augmentation de 38% sur un trimestre et de 16% sur un an. Le secteur de la finance et de l'immobilier suit (54%), soit une augmentation de respectivement 28% et 36%. Le domaine des services de communication affiche aussi un bon moral (46%), mais moins élevé qu'au trimestre précédent. Les perspectives d'embauche y sont toutefois supérieures de 16% par rapport à l'an dernier.

Le transport et l'industrie plus pessimistes

A l'inverse, les prévisions d'embauche sont plus modérées dans les secteurs tournés vers l'export. Celui du transport, de la logistique et de l'automobile affiche une prévision nette d'emploi de 25%, soit une baisse de 37% depuis le dernier trimestre. Elles atteignent 23% dans l'énergie et l'industrie, en recul de 30 % par rapport au trimestre précédent.

«Malgré le spectre imminent d'une récession potentielle, les pressions inflationnistes et l'augmentation des coûts des entreprises, le paysage de l'emploi en Suisse reste résilient»
Benjamin Hügli, en charge des ventes de ManpowerGroup Suisse

La pénurie de personnel qualifié, qui a quelque peu décliné, reste un enjeu de taille pour les employeurs. Plus de sept entreprises sur dix peinent à pourvoir les postes vacants. Selon l'étude, les compétences les plus demandées se trouvent dans l'informatique et l'analyse de données (29%), la production et la fabrication (22%), l'ingénierie (21%) et les opérations & logistique (20%).

Pour y remédier, la moitié des employeurs explique privilégier la flexibilité du travail. Moins d'un tiers envisage d'augmenter les salaires ou de faire appel à des travailleurs plus âgés ou frontaliers. Les réponses à l'enquête ont été collectées en octobre dernier. (sda/ats/awp)

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