Les abeilles sauvages et les mineurs n'ont pas le droit de vote sur les questions environnementales. Le Tribunal fédéral rejette le recours déposé par une mère zurichoise et sa fille à l'occasion de l'initiative Biodiversité rejetée en 2024.
Domiciliées en ville de Zurich, les deux femmes ont attaqué le résultat de la votation populaire auprès du Conseil d'Etat de leur canton. Parmi les parties recourantes, elles ont aussi mentionné les «abeilles sauvages domiciliées en Suisse».
Les recourantes demandaient sur le fond que le droit de vote soit reconnu à la fille mineure et aux abeilles sur les questions environnementales. Le résultat de la votation sur l'initivative Biodiversité devait être annulé et répété en tenant compte des enfants et des abeilles, indique le Tribunal fédéral dans un arrêt publié jeudi.
Après leur échec devant le gouvernement zurichois, la mère et la fille se sont tournées vers le Tribunal fédéral. Celui-ci constate que les deux recourantes n'ont pas établi de droit qui pourrait fonder un vote des mineurs et des abeilles sauvages. En outre, leur critique de la décision du Conseil d'Etat est «à l'évidence infondée».
La 1ère Cour de droit public a également rejeté la requête des recourantes tendant à la tenue d'une audience publique. Elle se réserve explicitement le droit de rejeter à l'avenir de telles requêtes sans autre forme de procès. (jah/ats)