Selon le Tagesanzeiger, la jeune fille était assise à côté du quadragénaire, marié, lorsqu'il a abusé d'elle alors qu'elle s'était endormie. Le suspect aurait notamment un doigt dans son vagin. «Je me suis laissé emporter», a déclaré l'accusé, qui a reconnu les faits devant le tribunal de district de Bülach. Il a admis que la victime n'avait pas donné son consentement.
La justice l'a condamné à un an et demi de prison avec sursis.
C'est la nouvelle loi «Non, c'est non», en vigueur depuis un an, qui a prévalu dans cette affaire. Elle conclut au viol lorsqu'une personne commet des actes sexuels sans le consentement de l'autre, même sans recourir à la violence ou à des menaces.
La victime ne doit pas nécessairement se défendre activement contre l'acte, il suffit qu'elle ait clairement exprimé son refus par des mots, des gestes ou un état de choc («freezing»). Cet état de choc figure dans l'acte d'accusation contre le passager.
(Traduit de l'allemand par Valentine Zenker)