Depuis ce week-end, une nouvelle rumeur agite le petit monde des médias britanniques. Une rumeur qui expliquerait pourquoi, après le lancement en demi-teinte de la nouvelle série de Meghan Markle début mars et une succession de projets aux airs de «litanie de ratés», Netflix continue de s'accrocher au duc et à la duchesse Sussex.
Alors que leur contrat avec la plateforme de streaming doit s'achever plus tard cette année, le Daily Express avance que l'accord pourrait être reconduit pour un autre projet. Autrement plus alléchant qu'un docu-série sur le polo ou des Jeux paralympiques, cette fois: un documentaire en trois épisodes sur la mort de Lady Diana, disparue en 1997 sous le pont de l'Alma, à Paris, dont le prince Harry serait le producteur, le présentateur et le narrateur.
La diffusion de ce «projet solo» serait d'ores et déjà prévue pour 2027, afin de marquer le 30e anniversaire de la mort de la princesse de Galles, stipule la source haut placée à Hollywood.
Bien que rien n'ait été signé pour le moment, précise le tabloïd britannique, l'idée de la série est évoquée de manière «positive». «Harry pourrait même la voir comme un tremplin pour construire des ponts avec William et le reste de sa famille», renchérit la source.
Naturellement, il n'en fallait pas plus pour faire titiller nos papilles et la langue des journalistes. Quelques heures après la publication de ce scoop encore très théorique, le présentateur britannique Stephen Dixon faisait déjà savoir tout le bien qu'il en pensait de cette perspective sur la chaîne GB News.
«Je suis sûr qu'il est traumatisé! Quoi qu'il en soit, s'asseoir avec un psychiatre devant une caméra de télévision n'est pas la bonne façon de gérer la situation. C'est dommageable», s'est-il agacé.
«Je sais qu’il agace les gens, mais si vous avez vécu ce que ce pauvre garçon a vécu en 1997…», intervient le présentateur Alex Dyke, volant au secours du duc. «A la base de tous les problèmes du prince Harry, il y a le choc et le trauma d'avoir perdu sa mère.»
Pendant que les experts royaux débattaient sur les plateaux télévisés, d'autres médias poussaient un peu plus loin les investigations. C'est le cas du correspondant américain du journal The Independent, qui affirme le prince Harry n'aurait jamais été contacté par Netflix pour quelque documentaire sur sa mère que ce soit. Selon une source, je cite «proche du partenariat des Sussex avec Netflix», l'information est «fausse». Aucun autre commentaire n'a été fourni.
Que le projet relève de la pure chimère ou non, l'idée pourrait encore faire son chemin auprès de Netflix d'ici 2026. Comme le souligne à juste titre le Daily Beast, la plateforme sait qu'elle est assise sur un «mastodonte d'audience mondial» potentiel.
Lady Di, une figure aussi fascinante et tragique que populaire, reste la promesse d'un afflux de spectateurs. Ajoutez-y le traumatisme de longue date de son fils et les brouilles familiales des Windsor, vous obtenez une petite bombe potentielle au box-office qui fait forcément saliver la plateforme. Et nous avec.