Décidément, sale semaine au paradis doré de Montecito. Après le report du lancement de la nouvelle série Netflix de Meghan la semaine passée, incendies destructeurs à Los Angeles oblige, puis quelques salves de commentaires railleurs sur les réseaux sociaux, le duc et la duchesse ont vu leur week-end ponctué par la publication d'un article tout à leur honneur dans Vanity Fair.
Un article élogieux? Ça aurait pu. Sauf que cette enquête kilométrique, signée de la journaliste Anna Peele, s'avère surtout cataclysmique pour le couple de Californiens.
Mais que nous apprend, en substance, cette enquête du magazine américain, à laquelle ils ont refusé par ailleurs de participer?
Fruit de plusieurs mois de recherches et d'entretiens avec des dizaines de personnes ayant travaillé et vécu aux côtés des Sussex, l'article revient d'abord sur les projets professionnels divers et variés dans lesquels se sont lancés les deux aspirants entrepreneurs. Un véritable chemin de croix, comme l'écrit l'auteure:
On apprendra notamment que le processus de développement de leur podcast a été «un véritable défi» et que, si les idées ne manquaient pas, elles étaient rarement abouties. Voire souvent plutôt foireuses.
Comme cette proposition du prince Harry d'interviewer des hommes puissants aux expériences et aux parcours compliqués (qu'il décrit comme des «méchants»), tels que Mark Zuckerberg Vladimir Poutine ou Donald Trump - pour parler de leur enfance. En deux mots? Un «podcast sociopathe», résume une personne du monde des médias dans Vanity Fair.
On découvre également que le prince s'est vu proposer l'idée de tester un nouveau chocolat chaud chaque semaine tout en bavardant avec un ami - une idée envisagée et rejetée - ou encore de «réparer» un nouvel objet dans chaque épisode, allant du pneu crevé au réchauffement climatique.
L'article dépeint également un prince Harry aussi gentil que poli, mais définitivement inapte à la vie réelle et «socialement isolé» au-delà de sa famille. Un homme qui ne s'est pas fait «beaucoup d'amis», selon les dires même de Meghan sur son mari à leur entourage.
«Il veut probablement qu'on le laisse tranquille et pouvoir aller embrasser des bébés de temps en temps, sans avoir à se soucier de l'argent. Je ne pense pas qu'il veuille être célèbre comme Meghan veut l'être», poursuit l'ancien collaborateur.
La duchesse de Sussex en prend également pour son grade, dépeinte comme une patronne aux penchants tyranniques. Selon plusieurs personnes interrogées, les relations de Meghan avec ses employés avaient tendance à suivre un «modèle familier». «Chaleureuse et expansive» au début, avant de devenir «froide et réservée» lorsque que les choses «tournaient mal» - souvent à cause de ses propres exigences.
Au point que plusieurs confient avoir suivi une thérapie à long terme après avoir cessé de travailler avec Meghan. Une employée raconte par exemple n'avoir d'abord pas cru aux rumeurs datant de son passage dans la famille royale britannique, lorsque les tabloïds rapportaient que Meghan «harcelait» des conseillers du palais - avant de se raviser. «Oh, ça se produisait n’importe quel mardi», soupire-t-elle.
Si Vanity Fair insiste sur le fait qu'Harry et Meghan sont, selon toutes les personnes interrogées dans l'article, «profondément amoureux», une anecdote n'a pas manqué de tomber dans l'oeil de la presse people, qui l'a relayée tout au long du week-end.
L'article revient en effet sur une «rumeur» survenue il y a quelques années «dans le monde du livre», au sujet d’un «autre projet potentiel» pour Meghan: un livre post-divorce avec Harry. Un concept qui ne s'est évidemment jamais concrétisé et pour lequel il n'y aurait jamais aucune proposition écrite ou formelle - et encore moins de manuscrit produit.
Il n'en fallait toutefois pas plus pour jeter de l'huile sur les cendres encore tiédasses de troubles conjugaux chez les Sussex. Lesquels doivent, décidément, passer une très mauvaise semaine.