Sorti il y a 27 ans, Les Ensorceleuses avait fait les beaux jours des vidéoclubs. Flop lors de sa sortie en salles en 1998, c’est grâce à sa seconde vie en vidéo qu’il a acquis son statut de film culte à une époque où les sorcières avaient le vent en poupe, notamment portées par les sœurs Halliwell de Charmed.
Dans Les Ensorceleuses, on suit les sœurs Owens dans une épopée surnaturelle alors qu’elles tentent de conjurer une malédiction familiale. En effet, leur lignée est frappée d’un terrible sortilège: chaque homme dont elles tombent amoureuses est condamné à mourir. Les deux sœurs, incarnées par Sandra Bullock et Nicole Kidman, reprendront d’ailleurs leurs rôles dans une suite très attendue, prévue pour l’automne 2026.
Les sorties successives de nombreux reboots et suites tardives confirment le retour du personnage de la sorcière, s'inscrivant dans la mouvance féministe de notre époque. On pense notamment au remake des séries Sabrina, l'apprentie sorcière et Charmed en 2018, à Hocus Pocus 2 sorti en 2022 ou encore au Magicien d'Oz avec Ariana Grande et Cynthia Erivo avec la comédie musicale Wicked, sortie en décembre 2024 et dont la suite est prévue cette année.
Le film sera réalisé par la Danoise Susanne Bier (Bird Box) et mettra à l’honneur le duo original, entouré d’un tout nouveau casting. On y découvrira notamment Joey King (The Kissing Booth), Maisie Williams (Game of Thrones), Lee Pace (Foundation) et Xolo Maridueña (Cobra Kai).
Certaines figures emblématiques du premier film seront également de retour, comme Dianne Wiest (Edward aux mains d’argent) et Stockard Channing (Grease). En revanche, Evan Rachel Wood (Westworld), aussi à l’affiche du premier volet, ne reprendra pas son rôle. Une absence non désirée, puisque l’actrice a révélé sur Instagram qu’elle aurait adoré retrouver «ses sœurs», mais n’a tout simplement pas été contactée pour le projet.
Si l’on ne sait encore rien du scénario, il est fort probable que Les Ensorceleuses 2 laisse la place à une nouvelle génération de sorcières. Le premier film abordait déjà des thèmes forts, notamment celui des violences conjugales. Il serait donc logique que cette suite prenne un tournant encore plus féministe et revendicatif, à l’heure de l’ère post-#MeToo.