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Star Wars: Jedi Survivor: voici ce qu'on en a pensé

On a testé Star Wars: Jedi Survivor et voici ce qu'on en a pensé

Star Wars: Jedi Survivor se déroule cinq ans après les évènements de Fallen Order. On se glisse à nouveau dans la peau du Jedi Cal Kestis. Passage en revue des bons et des mauvais points.
07.05.2023, 12:0008.05.2023, 13:29
armin hadzikadunic/jvmag.ch
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Après un excellent Star Wars: Fallen Order qui a vu le jour en 2019, Electronic arts et Respawn remettent le couvert avec Jedi Survivor. Une suite «presque» directe du premier opus, qui fait couler énormément d’encre depuis sa sortie. En effet, le titre souffre d’énormes problèmes techniques. L’optimisation est aux fraises sur toutes les versions, PC comme consoles. Ironie de la situation, le studio a même averti les joueurs de l’état du jeu un petit jour avant sa sortie.

Après plusieurs heures en compagnie de Cal, voici mon avis sur cette expérience qui n’a pas été un long fleuve tranquille.

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Une histoire simple, mais prenante

L’histoire se déroule environ cinq ans après les évènements de Fallen Order. Elle nous permet à nouveau d’incarner le Jedi Cal Kestis. Celui-ci tente de contrecarrer l’Empire dans sa lutte d’extermination des personnes sensibles à la Force. Il va également découvrir des secrets enfouis qui datent de la Haute République. Ceux-ci peuvent d’ailleurs sauver ce qui reste des survivants de l’Ordre 66 du joug de l’Empire.

Cal Kestis et son sabre laser 👇

Vidéo: twitter

Le scénario, basique, permet de plonger dans l’ère de la Haute République sans pour autant développer le lore officiel établi grâce aux divers comics et romans. C’est dommage, j’aurais trouvé intéressant de pousser le concept un peu plus loin, quitte à devoir se renseigner sur cette période encore inconnue du grand public.

D’autre part, je trouve un peu dommage de laisser l’aventure se dérouler entre les épisodes III et IV de Star Wars. En visant cette période, l’histoire se retrouve un peu «bloquée» de par sa chronologie et ne peut donc pas amener de bouleversement majeur. Une période que je trouve d’ailleurs largement trop exploitée, dans cet univers pourtant si riche.

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Star Wars, comme si on y était

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Star Wars Jedi: Survivor est terriblement beau. Même si Fallen Order était très beau à sa sortie, ici, on est encore un cran au-dessus. Les planètes visitées sont plus grandes et vivantes que jamais, les décors sont immenses et la sensation de «gigantisme» de ceux-ci donne le vertige. Plus d’une fois, je me suis senti petit et perdu face à l’immensité qui m’entourait.

De Koboh à Coruscant en passant par Jedha, six planètes sont explorables. J’ai tout de même eu l’impression de tourner en rond à plusieurs reprises. Heureusement, les montures et le voyage rapide permettent de se déplacer plus rapidement dans les différents lieux visités. Dans le cas contraire, ça aurait été vraiment pénible à parcourir.

La variété des personnages est assez impressionnante; que ce soit des PNJs (réd: personnages non joueurs) ou des ennemis. J’ai régulièrement souri en reconnaissant les différentes créatures et races de la galaxie. Mention honorable aux droïdes de la Fédération du commerce qui m’ont beaucoup fait rire. Un bestiaire riche et varié, dans un univers comme Star Wars, difficile de ne pas être comblé, bravo Respawn.

Côté ambiance sonore; le tout est très fidèle à l’univers de Star Wars. J’ai pu reconnaitre certains thèmes connus qui m’ont fait frissonner. Une vraie réussite immersive qui colle parfaitement à l’image offerte par le jeu.

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Bats-toi comme un vrai Jedi

Cal a grandi, il est plus vigoureux que jamais, mais aussi plus mature. Les différentes phases de gameplay sont vraiment excellentes. A terre, dans les airs ou dans l’espace, le sentiment de liberté est plus grand que jamais. Notre Jedi est désormais plus dégourdi, et il peut effectuer des cascades et autres mouvements vraiment bienvenus. Le jeu a vraiment gagné en richesse de gameplay, c’est un point important à relever.

Les différents combats sont clairement mieux gérés par rapport à Fallen Order. De manière globale, tout est moins brouillon. Par moment, j’ai vraiment ressenti la puissance d’un Jedi en me battant. J’apprécie également le fait que Cal dispose maintenant de plusieurs postures de combat permettant de mieux s’adapter à certains ennemis. Il est d’ailleurs possible de jongler entre deux styles différents d’une simple touche.

Uncharted x God of war x Dark souls

Si je devais qualifier le gameplay du jeu, je dirais qu’il se situe entre un Uncharted, un Dark Souls et un God of War. Le mélange donne un résultat plutôt agréable une fois la manette (ou clavier) en main. Je tiens également à préciser que les combats se veulent punitifs et qu’il n’est pas rare de devoir recommencer un boss. Nous sommes tout de même loin de la difficulté offerte d’un Souls, mais le jeu peut parfois être vraiment ardu.

C’est donc un mélange difficile à mettre en place que nous propose Respawn dans Star Wars Jedi: Survivor, mais qui fonctionne à merveille.

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Mais, il y a un (gros) «mais»

Jamais de ma vie de joueur, je n’ai vu quelque chose de semblable sur un jeu de cette ampleur avec autant d’attente. Entre les chutes constantes de mes FPS (réd: frames per second) et les crashs/freezes, ma patience a été mise à rude épreuve durant mes 18 heures de jeu. Malgré une très bonne machine, même les versions consoles ne sont pas épargnées. D’ailleurs, la technique fait encore et toujours débat. Les joueurs ne sont pas contents, et c’est compréhensible.

Si, à la base, j’étais parti pour jouer la carte de l’exploration pour trouver les différents secrets, j’ai vite changé d’avis. C’est inimaginable de devoir recommencer les différents objectifs plusieurs fois à cause d’un bug.

En tant que fan de Star Wars, ces différents problèmes m’ont gâché ma soif de découverte. Je laisse donc cette partie de côté, du moins pour le moment. Heureusement, un premier patch est sorti, mais tout n’est pas encore parfait. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il est quasiment obligatoire de désactiver le ray-tracing pour pouvoir profiter un tant soit peu du jeu.

A la mode de Coruscant

Dans Fallen Order, l’aspect customisation s’arrêtait au «poncho» et à quelques autres éléments esthétiques. Dans Star Wars Jedi: Survivor, on peut littéralement customiser Cal avec différentes tenues, mais pas seulement. En effet, on peut également changer de coiffure, avoir une barbe façon «ermite Jedi» et avoir un sabre laser à lame blanche avec une garde (comme Kylo Ren). Les possibilités sont nombreuses et j’ai pu me créer un Obi-Wan bis assez facilement. Un point qui surprend et qui est agréable.

La customisation va également plus loin et propose de choisir le style de combat de Cal. Lame simple, double sabre, un sabre dans chaque main, un sabre et un blaster ou encore sabre à garde.

L’aspect RPG (réd: jeu de rôle) est aussi de la partie et il est possible d’améliorer certains mouvements, mais aussi la santé et la Force.

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C’est la faute de l’E(A)mpire

Je ne vais pas cacher mon ressenti; mon plaisir a été gâché. Pas à cause de l’histoire, ni du gameplay, mais bien en raison des performances vraiment médiocres. Jedi Survivor mérite un petit mois supplémentaire de peaufinage, histoire de sortir en pleine forme. Je pense que la politique actuelle du jeu vidéo doit impérativement changer. Ce n’est plus possible d’en arriver à des résultats pareils et les joueurs n’en peuvent plus.

Malgré tout, le jeu est loin d’être mauvais, il est même très bon, mais les conditions ne sont pas réunies pour vraiment en profiter.

A l’heure actuelle, je ne peux malheureusement pas recommander Star Wars: Jedi Survivor (à moins d’être un fan hardcore), et je préconise d’attendre encore quelques mois avant de vous le procurer.

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