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Jeux vidél: Notre test de «DOOM: The Dark Ages»

Doom: The Dark Ages
Référence du FPS depuis 1993, la licence DOOM a une place particulière dans le cœur des joueurs.Image: Jvmag

Ce jeu vidéo bourrin est enfin de retour

Amateurs de jeux bourrins, réjouissez-vous: DOOM: The Dark Ages, le nouvel épisode de la célèbre série de FPS est de retour, avec des tripes, en veux-tu, en voilà.
17.05.2025, 11:5917.05.2025, 11:59
Ludovic Laubscher / jvmag.ch
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Après le reboot de DOOM en 2016 et sa suite, Eternal en 2020, Bethesda a su insuffler un immense vent de fraicheur à l’une des franchises qui a popularisé le genre des FPS. Je rappelle que le tout premier opus est sorti en 1993 sur PC; ça ne date donc pas d’hier. Aujourd’hui, en 2025 donc, le troisième volet, nommé Doom: The Dark Ages, promet un nouveau chamboulement dans son déroulé, même si à première vue, certaines craintes ont pu apparaitre dans les premiers aperçus du jeu.

Est-ce que le nouveau bébé de Id Software est à la hauteur de son héritage? C’est ce que nous allons découvrir ensemble. Prenez votre Super Shotgun et votre bouclier; les légions de démons vous attendent de pied ferme!

Une histoire plus consistante

À contrario du reboot de 2016 où notre protagoniste, dit le «Doom Slayer», n’avait que faire des évènements en cours et préférait juste dézinguer le moindre petit être démoniaque, ici l’histoire se place un peu plus au centre du jeu. Comme vous l’aurez compris, il s’agit d’un préquel aux deux jeux précédents et ce dernier va nous montrer les hauts faits du Doom Slayer avant qu’on le redécouvre en 2016.

Vidéo: youtube

Dès l’introduction, on se rend compte que le Slayer est sous le contrôle des Maykr, une race extra dimensionnelle déjà apparue dans les épisodes précédents. L’histoire se déroule dans le royaume des Sentinelles de la nuit alors que l’Enfer est sur le point de conquérir Argent D’Nur, la planète sur laquelle se déroule notre aventure.

C’est dans ce contexte apocalyptique que le Doom Slayer va devoir endosser le rôle de dernier espoir et surtout, de devenir le plus grand adversaire des démons. Vous l’aurez compris, le jeu possède désormais un scénario plus consistant et comprend de nombreuses cinématiques tout du long, même si au final, notre seul et unique but est de faire souffrir les rejetons de l’Enfer.

Un nouveau gameplay

La première chose flagrante dans The Dark Ages, c’est le nouveau gameplay. À première vue, le jeu semble avoir perdu en nervosité; on est loin des mouvements de Eternal. Cependant, cette décision prend toute sa logique car les décors sont désormais beaucoup plus grands. À contrario des couloirs étroits des épisodes précédents, le monde de The Dark Ages est vaste. Je ne dirais pas que c’est un monde ouvert, mais l’exploration est dorénavant possible et encouragée. Pas de panique cependant, le jeu comporte aussi des zones plus petites et sujettes au combat rapproché.

Doom: The Dark Ages
Image:jvmag

Maintenant, il est désormais possible de courir et ce ne sera pas un luxe tant certains lieux peuvent être gigantesques. Si je devais faire une comparaison de grandeur des cartes, Halo serait un bon point de départ. Mis à part les légions infernales, l’exploration fait donc son retour et la recherche de secrets devient vite addictive. Ces mêmes secrets, hormis les collectables, permettront d’améliorer l’équipement de notre pourfendeur et c’est à partir de là que les choses sérieuses commencent.

toujours aussi jouissif

Passé un certain temps et après avoir débloqué plusieurs armes, j’ai pratiquement retrouvé cette sensation de surpuissance digne du Doom Slayer. Désormais équipé d’un bouclier, notre bon vieux héros prend des airs de Captain America. Pouvant encaisser des dégâts, renvoyer certaines attaques et même être lancé sur des ennemis, le bouclier apporte une nouvelle dynamique au gameplay. Il sera également possible de frapper au corps à corps et de causer beaucoup de dégâts aux petits ennemis.

Pour revenir aux combats, ils prennent souvent une dimension épique, tant le nombre de créatures démoniaques à l’écran peut être impressionnant. Une fois le nouveau gameplay pris en main, je me suis surpris à foncer dans le tas, enchainant les attaques à distance et au corps à corps, en jonglant avec les capacités du bouclier, des armes à feu et aux autres capacités de mon personnage.

Doom: the Dark Ages
Image: jvmag

La seule petite ombre au tableau (mais c’est vraiment pour pinailler): le net recul des «Glory-Kill». Dans les épisodes précédents, les «finish moves» étaient plus fun les uns que les autres. Mais ici, ils sont bien moins présents à l’écran et à part dans quelques séquences spécifiques, achever un ennemi se termine souvent par un simple coup de bouclier ou de poing. Un peu dommage…

Une difficulté mortelle

Le déluge de violence est donc continu et le rythme du jeu devient vite infernal; ce qui amène souvent à un game over. N’étant pas punitive, du moins jusqu’à un certain seuil, la difficulté du jeu est bien dosée, mais je conseille de faire l’aventure, au minimum, en difficulté moyenne. Pour ma part, je l’ai directement tenté en «Ultraviolence» et je n’ai pas regretté ma décision. Et dites-vous que trois paliers de difficultés supplémentaires sont disponibles, mais le jeu devient littéralement un Dark Souls version FPS.

Si vous n’êtes pas un adepte des difficultés proposées, DOOM: The Dark Ages propose également de personnaliser plusieurs paramètres comme les dégâts que vous allez recevoir, les dégâts que vous allez infliger ou encore la fenêtre des parades parmi de nombreuses autres options.

Au final, chacun pourra personnaliser son expérience et cela permet d’augmenter considérablement la durée de vie du jeu. J’ai presque envie de dire que c’est un exemple à prendre pour d’autres productions afin de proposer des challenges plus intéressants.

Vous aimez les gros robot?

Doom: The Dark Ages
Image: jvmag

Notre Slayer peut désormais utiliser plusieurs véhicules. Au menu, un robot géant (ou mécha pour les puristes) et même un dragon armé d’une double mitrailleuse. Les phases à bord du robot sont assez grisantes et m’ont donné l’impression d’être dans le film Pacific Rim. Le système de combat est plutôt simple à prendre en main; il faut frapper avec ses poings et esquiver au bon moment. Rien d’exceptionnel, mais encore une fois, l’adrénaline est bien présente et être aux commandes d’un tel engin m’a fait rêver.

Quant aux phases avec le dragon, c’est déjà un peu moins intéressant. Une fois sur le dos de notre fidèle monture, il est possible de se déplacer à notre guise. Cependant, le système de tir qui utilise un système de visée automatique m’a fortement déçu. Le dragon se fige sur la cible et il suffit de tirer et esquiver. Tout est très scripté. Après une esquive, la monture reprend directement sa position initiale et rebelote, rendant l'expérience très artificielle. Il en est de même lors des phases dans lesquelles il faut atterrir; si le dragon est trop proche du lieu de l’atterrissage, la créature repart en arrière et lance une animation toute prête. Honnêtement, ce genre de défaut m’a un peu sorti de l’immersion que le jeu propose.

En voilà de belles tripes

Passons maintenant à l’aspect graphique de ce DOOM cuvée 2025. Dans la même lignée que ses prédécesseurs, ce nouvel opus est plutôt beau. Les décors gigantesques fourmillent de petits détails et je trouve toujours impressionnant de voir des combats de titans se dérouler au loin. La variété est aussi de mise. Ce nouvel opus vous fera voyager aux quatre coins de l’univers, allant de la magnifique cité de Argent D’Nur, à de sombres forêts lugubres et bien évidemment, en Enfer.

Concernant le bestiaire, je n’ai absolument rien à redire. Les nouveaux designs des démons sont tous plus réussis les uns que les autres. Et que dire de la variété des créatures! Je ne me souviens pas avoir vu autant de créatures différentes dans un jeu DOOM. Que ce soit les Revenants, les Mancubus, les Âmes Perdues ou encore les Cyberdemons, jamais le Doom Slayer n’aura eux autant d’adversaires. Qui plus est, vous aurez droit à quelques surprises, mais je ne vais pas aller plus loin.

Doom: The Dark Ages
Image: jvmag

Les cinématiques sont également très jolies et les personnages sont bien modélisés, surtout certains humains. Malheureusement, les personnages humains «in-game» le sont moins et certaines animations m’ont même fait rire. Ce n’est pas vraiment impactant, car nous n’avons pas d’interactions avec ces derniers. Ils sont juste là pour donner vie à certains lieux et scènes.

Que serait un jeu DOOM sans ses compositions sang pour sang metal? Les morceaux sont lourds au possible et rajoutent une dimension dantesque aux différents affrontements. Étant moi-même un fan de metal, je dois bien avouer que mes oreilles ont vraiment apprécié ces nouvelles compositions.

Une licence au meilleur de sa forme

Honnêtement, j’avais peur que Doom: The Dark Ages ait perdu de sa nervosité lors des différentes séquences que j’avais pu voir. Heureusement, les équipes de Id Software nous ont pondu un jeu très bien rythmé qui amène le joueur à devenir toujours plus agressif et rapide. La courbe d’apprentissage du gameplay est vraiment satisfaisante et je me suis étonné, à plusieurs reprises, en effectuant des enchainements dignes d’un gros film d’action, le sourire aux lèvres.

Doom: The Dark Ages
Image: JVMAG

Quant à la durée de vie, elle est en adéquation avec les opus précédents, dont la moyenne oscille entre 15 et 20 heures de jeu.

Même si certaines séquences dans les airs ne sont pas exemptes de défauts, The Dark Ages tient toutes ses promesses. L’absence d’un mode multijoueur pourrait également faire grincer des dents, mais ce nouveau DOOM possède assez de contenus et de défis pour tenir le joueur en haleine durant de longues heures.

Pour moi, c’est l’un des meilleurs défouloirs du marché et surtout, une suite digne de ses prédécesseurs. Bien joué Id Software!

Note générale : 9/10
+ Toujours aussi nerveux
+ Sensation de surpuissance
+ Du challenge pour tous
+ B.O. 100% metal de qualité
– Certains objectifs un peu flous
– Les passages dans les airs datés
– Absence d’un mode multi

La Switch 2 sortira le 5 juin 2025 au prix de 469 francs.

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source: getty images europe / max mumby/indigo
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