Elle a tenté de s'incruster parmi les stars, elle raconte
On vous en parlait il y a quelques jours: ce samedi 4 octobre, Joana Bender, fondatrice de la marque genevoise de sacs à main La Fripe à Jo, s'était lancé le pari de s'incruster au défilé Balenciaga, l'un des plus attendus de la Fashion Week de Paris. Un coup de buzz déjà réalisé par le passé et pour lequel elle a imaginé un look complètement décalé. «Plus c'est gros, plus ça passe», nous confiait-elle lundi 29 septembre dernier.
Le défi était de taille, notamment lorsqu'on sait que de grosses célébrités étaient invitées – Meghan Sussex, Anne Hathaway, Lauren Sanchez ou encore Simone Ashley –, engendrant obligatoirement un important dispositif sécuritaire. Ce gratin s'était donné rendez-vous à l’Hôpital Laennec, dans le 7e arrondissement, pour assister au premier défilé de Pierpaolo Piccioli, le nouveau directeur artistique de la firme espagnole.
«Je n'ai jamais reçu autant de messages»
Pour cette troisième incursion – les précédentes datent de 2024 et 2025 –, la Romande s'est inspirée de sa vie personnelle. Elle prépare son premier combat de boxe et a fait croire à ses 19 000 abonnés sur Instagram qu'elle ne pourrait pas se rendre au show à cause de bleus sur le visage. La mascarade a fonctionné: «Je n'ai jamais reçu autant de messages», nous raconte-t-elle.
Les images:

Par conséquent, Joana Bender prend sa communauté par surprise lorsqu'elle dévoile les images de son arrivée au défilé Balenciaga, accompagnée de deux ring girls. Comme prévu, elle arbore un maquillage qui donne l'impression qu'elle s'est pris une droite.
Le maquillage en question:
Si le spectacle attire l'attention des photographes et autres curieux présents sur place, les vigiles et les organisateurs n'ont toutefois pas été dupes. A peine sorties du véhicule, les trois femmes ont été repérées. L'un des photographes aurait même déclaré: «Ça, c'est un coup de pub.»
De futures collaborations avec les marques?
L'infiltration jusqu'au podium n'a, certes, pas fonctionné, mais la Genevoise ne s'avoue pas vaincue. Elle veut continuer à s'incruster dans les défilés parisiens. Son concept, en revanche, sera peut-être repensé: «J'aurai plus de chances d'entrer sans invitation avec une tenue plus banale.»
Joana Bender pense également à solliciter certaines marques qui pourraient être intéressées par sa manière extravagante de procéder et par une collaboration. Outre la capitale française, envisage-t-elle de s'exporter ailleurs, à Milan ou Londres par exemple, deux villes qui accueillent également la Fashion Week? «Tant que je n'aurai pas réussi mon objectif en France, je ne tenterai pas ailleurs.» Paris n'a qu'à bien se tenir.
