Malgré la peur des représailles, les protestataires continuent à descendre dans les rues.Image: sda
L'armée tue 38 manifestants en une journée en Birmanie
La répression en Birmanie devient de plus en plus sanglante. Les forces de sécurité, qui tirent à balles réelles, ont tué au moins 38 personnes ce mercredi.
La journée de mercredi a été la plus sanglante en Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février. Au moins 38 manifestants ont été tués par les forces de sécurité. Celles-ci continuent à tirer à balles réelles, défiant le concert de protestations internationales.
L'émissaire onusienne pour la Birmanie, la Suissesse Christine Schraner Burgener, a appelé les membres de l'ONU à prendre des sanctions fortes:
«J'ai eu une discussion avec l'armée et l'ai avertie que les Etats membres et le Conseil de sécurité pourraient prendre des mesures importantes».
Depuis le Coup d'Etat, plus de 50 personnes ont été tuées dans le pays asiatique. Malgré la peur des représailles, les protestataires continuent à descendre dans les rues pour demander le départ des généraux putschistes et la libération des centaines de détenus emprisonnés ces dernières semaines.
Coupures d'internet, renforcement de l'arsenal législatif, vagues d'interpellations, recours aux armes létales: face à la mobilisation pro-démocratie, la junte n'a cessé d'intensifier sa riposte. La journée de dimanche avait déjà été particulièrement meurtrière avec au moins 18 manifestants tués. (ats)
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Zelensky a une idée pour «bloquer la machine de guerre» de Poutine
Jeudi, Volodymyr Zelensky a appelé le monde à œuvrer pour un «changement de régime» en Russie, et à dépenser les avoirs russes gelés pour «défendre le monde.»
Le président ukrainien s'exprimait par lien vidéo lors d'une conférence marquant le 50e anniversaire de l'Acte final d'Helsinki, accord historique signé entre les blocs de l'Est et de l'Ouest en 1975 et garantissant l'inviolabilité des frontières, un principe bafoué par l'invasion russe de l'Ukraine: