L'année dernière, été a rimé avec insouciance. Les terrasses ont rouvert et le virus était (presque) de l'histoire ancienne. L'ONU s'inquiète désormais d'une baisse de la vigilance cette année encore et remet les pendules à l'heure dans un rapport publié jeudi: l'augmentation des températures dans le nord ne doit pas dicter un assouplissement des restrictions contre le coronavirus.
«Les données disponibles ne corroborent pas l'utilisation des facteurs météorologiques et de qualité de l’air pour permettre aux gouvernements d'assouplir les mesures», affirme le coprésident du groupe d'experts rassemblés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), à l'origine de ce rapport.
Le rapport ne prend pas en considération les variants. Les infections virales respiratoires sont souvent saisonnières mais cette situation pourrait n'être observée pour le coronavirus qu'après plusieurs années.
Selon des données préliminaires, la mauvaise qualité de l'air en extérieur augmente les taux de mortalité. En revanche, il n'est pas prouvé que la pollution favorise la propagation aérienne du coronavirus, affirme encore l'organisation. (ats)