C'est une information de CNN, qui ne fait qu'amplifier le danger qui guette l'ancien président des Etats-Unis. Quatre jours après la tentative d'assassinat à Butler (Pennsylvanie), les services de renseignement ont informé l'entourage du président que l'Iran fomenterait un plan pour se venger de Trump.
Des révélations qui interviennent au moment où le Secret Service est vivement critiqué suite à la tentative d'assassinat contre le candidat républicain.
Cela fait depuis plusieurs semaines que Téhéran montre de vifs signes d'une hypothétique vengeance, affirme le Conseil de sécurité nationale américain.
Informée d'une potentielle attaque, l'équipe de campagne de l'ancien président explique:
Et d'ajouter: «En réponse à cette menace accrue, les services secrets ont déployé des ressources et des moyens pour la protection de l’ancien président Trump. Tout cela avant samedi», répond ce même représentant à la chaîne américaine.
Mais comme le souligne le service de renseignement, cette menace n'a aucun lien avec l'attentat de Butler.
Lors de son mandat présidentiel, Donald Trump avait commandité la mort de Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Il a été tué par une attaque de drone américaine en janvier 2020 à Bagdad.
Le gouvernement iranien n'a jamais caché ses envies de revanche à l'encontre de l'ancienne administration Trump.
CNN s'est permis de tendre le micro à un porte-parole du Représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations unies. «Ces accusations sont infondées et malveillantes», s'est-il empressé de dire, concernant une possible participation à l'attaque du 13 juillet.
Egalement interrogé par CNN, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a appuyé son désir de «traduire en justice les auteurs et les conseillers militaires de l'assassinat du général Soleimani».
Les avertissements ont fleuri sur différents canaux. Les services de renseignement ont aperçu une augmentation notable des messages en ligne provenant de comptes iraniens et de médias soutenus par l'État mentionnant Trump.
(svp)