Baptisé A11pl3Z, il ne présente pas de risque de collision avec la Terre, a dit à l'AFP le responsable de la défense planétaire de l'ESA, Richard Moissl:
Evoluant à une vitesse estimée jusqu'à 60 km/seconde, soit plus de 200 000 km/heure, sa trajectoire «indique qu'il n'est pas en orbite autour du Soleil, mais vient de l'espace interstellaire et va y retourner».
Une confirmation officielle de ses caractéristiques est attendue de la part du centre des planètes mineures de l'Union astronomique internationale, qui a enregistré plus de cent observations de l'objet par des astronomes. Détecté dès le 14 juin, il pourrait faire 10 à 20 km de diamètre, ou peut-être moins selon Moissl.
Si sa nature est officiellement confirmée, ce serait le troisième objet observé en provenance de l'espace interstellaire. Le premier, Oumuamua, a été détecté en 2017. Le deuxième, 2I/Borisov, l'a été en 2019.
A11pl3Z parait «se déplacer beaucoup plus rapidement que les deux premiers objets extra-solaires qui avaient été découverts», a dit à l'AFP Mark Norris, astronome à l'université britannique de Central Lancashire. Selon lui, des modélisations font état d'au moins 10 000 objets interstellaires circulant dans le système solaire à n'importe quel moment. (sda/ats/afp)