Un violeur qui a simulé sa propre mort risque la prison à vie
Un Américain a été condamné à au moins cinq ans de prison lundi pour le viol de son ex-petite amie. Il avait tenté d'échapper à la justice en simulant sa mort pour s'enfuir en Ecosse. L'homme, qui a commis ce viol en 2008, pourrait même rester derrière les barreaux jusqu'à la fin de sa vie.
Selon les lois de l'Utah (ouest), où cet homme de 38 ans a été condamné, c'est une commission judiciaire qui devra décider quand il sera remis en liberté.
En 2019, le violeur avait fait croire à son entourage qu'il souffrait d'un cancer à un stade avancé puis avait fait publier une notice nécrologique en ligne, avant de disparaître pour s'enfuir au Royaume-Uni.
Visé par une notice d'Interpol, il avait été arrêté en octobre 2021 lorsqu'il s'était rendu dans un hôpital de Glasgow en Ecosse, pour se faire soigner du Covid-19. Il avait alors prétendu s'appeler Arthur Knight et être un orphelin irlandais. Mais la police et les soignants l'avaient identifié comme l'homme recherché, ses tatouages correspondant à la description d'Interpol.
Pendant toute la procédure, il a soutenu être victime d'une erreur d'identité, affirmant même que les tatouages lui avaient été faits à son insu alors qu'il était inconscient à l'hôpital. Il a également avancé que ses empreintes, prises à l'hôpital, auraient été échangées afin de le faire passer pour l'homme recherché.
Pendant la procédure d'extradition, il s'est également affiché en fauteuil roulant électrique et avec un masque à oxygène. Mais un médecin a jugé qu'il n'y avait aucune raison médicale à cela, qualifiant ses jambes de «fortes et athlétiques».
Dans un procès séparé en septembre, le prévenu a également été déclaré coupable d'un autre viol aux Etats-Unis, commis lui aussi en 2008. Sa peine dans cette affaire doit être prononcée en novembre. (mbr/ats)
