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Un violeur qui a simulé sa propre mort risque la prison à vie

Un violeur qui a simulé sa propre mort risque la prison à vie

Un Américain a été condamné à au moins cinq ans de prison lundi pour le viol de son ex-petite amie. Il avait tenté d'échapper à la justice en simulant sa mort pour s'enfuir en Ecosse.
En 2019, le violeur avait fait croire à son entourage qu'il souffrait d'un cancer à un stade avancé puis avait fait publier une notice nécrologique en ligne.Getty Images North America
Un Américain de 38 ans a été condamné à au moins cinq ans de prison pour le viol de son ex-petite amie, après avoir simulé sa mort et fui en Ecosse. Arrêté en 2021 sous une fausse identité, il encourt la prison à vie pour ce crime commis en 2008 et un second viol pour lequel il sera jugé en novembre.
21.10.2025, 07:4521.10.2025, 07:45

Un Américain a été condamné à au moins cinq ans de prison lundi pour le viol de son ex-petite amie. Il avait tenté d'échapper à la justice en simulant sa mort pour s'enfuir en Ecosse. L'homme, qui a commis ce viol en 2008, pourrait même rester derrière les barreaux jusqu'à la fin de sa vie.

Selon les lois de l'Utah (ouest), où cet homme de 38 ans a été condamné, c'est une commission judiciaire qui devra décider quand il sera remis en liberté.

«La seule peine appropriée dans cette affaire est de vous envoyer en prison»
Le juge Barry Lawrence, en dénonçant sa «conduite trompeuse»

En 2019, le violeur avait fait croire à son entourage qu'il souffrait d'un cancer à un stade avancé puis avait fait publier une notice nécrologique en ligne, avant de disparaître pour s'enfuir au Royaume-Uni.

Visé par une notice d'Interpol, il avait été arrêté en octobre 2021 lorsqu'il s'était rendu dans un hôpital de Glasgow en Ecosse, pour se faire soigner du Covid-19. Il avait alors prétendu s'appeler Arthur Knight et être un orphelin irlandais. Mais la police et les soignants l'avaient identifié comme l'homme recherché, ses tatouages correspondant à la description d'Interpol.

Pendant toute la procédure, il a soutenu être victime d'une erreur d'identité, affirmant même que les tatouages lui avaient été faits à son insu alors qu'il était inconscient à l'hôpital. Il a également avancé que ses empreintes, prises à l'hôpital, auraient été échangées afin de le faire passer pour l'homme recherché.

Pendant la procédure d'extradition, il s'est également affiché en fauteuil roulant électrique et avec un masque à oxygène. Mais un médecin a jugé qu'il n'y avait aucune raison médicale à cela, qualifiant ses jambes de «fortes et athlétiques».

Dans un procès séparé en septembre, le prévenu a également été déclaré coupable d'un autre viol aux Etats-Unis, commis lui aussi en 2008. Sa peine dans cette affaire doit être prononcée en novembre. (mbr/ats)

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