«Nous sommes unis dans la victoire», a lancé à l'adresse de son parti l'élu de 39 ans, en costume-cravate bleu.
Il a loué la «vision extraordinaire» de Donald Trump, installé dans une tribune rouge du grand complexe omnisports de Milwaukee où des milliers de militants «Make America Great Again» garnissaient les gradins dans une ambiance festive.
Issu d'un milieu modeste et auteur d'un best-seller décrivant l'Amérique rurale et désindustrialisée des oubliés, il a fait applaudir sa mère, une ancienne toxicomane «abstinente depuis 10 ans». Il a aussi rendu hommage à sa grand-mère décédée, qui l'a élevé.
«C'est pour cela que nous nous battons. C'est cela l'esprit américain!», a-t-il conclu, en s'attirant une ovation appuyée de la foule, qui s'est mise à scander: «USA! USA!»
L'Ohio natal du sénateur est un ancien bastion de l'industrie américaine. «Importer de la main-d'oeuvre étrangère, c'est fini. Nous allons nous battre pour les citoyens américains, leurs emplois et leurs salaires», a-t-il promis.
Juste avant de monter sur scène, J.D. Vance a échangé une étreinte avec sa femme Usha, une brillante avocate qui l'a annoncé sur scène comme une «puissante illustration du rêve américain».
Au Sénat américain, ce grand brun au regard bleu perçant s'est illustré par son opposition farouche à l'aide à l'Ukraine. Sans nommer Kiev directement, il s'est engagé mercredi à veiller «à ce que nos alliés partagent le fardeau du maintien de la paix dans le monde».
Avant de se lancer dans une longue tirade anti-immigration, accusant les démocrates d'avoir «inondé ce pays de millions d'immigrants clandestins». (vz/ats)