Le candidat indépendant à l'élection présidentielle américaine Robert F. Kennedy Jr. a affirmé dimanche avoir abandonné un ourson mort à Central Park il y a 10 ans. Dans cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il précise vouloir ainsi devancer des révélations du magazine The New Yorker.
En octobre 2014, un jeune ours noir avait été découvert dans la végétation du célèbre parc new-yorkais. La police avait initié une enquête pénale, mais le mystère avait perduré sur ce qui était arrivé à l'animal et la manière dont il était arrivé là.
Looking forward to seeing how you spin this one, @NewYorker… pic.twitter.com/G13taEGzba
— Robert F. Kennedy Jr (@RobertKennedyJr) August 4, 2024
Dans une vidéo, le fils du sénateur Robert F. Kennedy assassiné en 1968 raconte qu'il roulait ce jour-là sur une petite route de l'Etat de New York lorsqu'une automobiliste avait renversé le mammifère devant lui.
Selon ses dires, «RFK Jr.» aurait alors chargé l'ursidé dans son coffre en vue de le dépecer chez lui et de stocker sa viande, ce qui est légal dans l'Etat de New York, a-t-il insisté. Après un dîner tardif en ville, il avait toutefois dû rejoindre directement l'aéroport. Ne voulant pas laisser la carcasse pourrir dans son véhicule, il avait eu l'idée de l'abandonner à Central Park.
Ce n'est que lorsque l'affaire a fait les gros titres de la presse que Robert F. Kennedy Jr. aurait pris conscience de ses actes. «Je me faisais du souci parce que j'avais laissé mes empreintes partout sur le vélo.»
Cette confession tardive intervient alors que le candidat indépendant, amateur de théories du complot, se débat dans les sondages depuis que Kamala Harris a repris le flambeau démocrate à Joe Biden.
Le descendant de l'une des plus grandes familles politiques américaines connaît des difficultés à récolter des fonds pour financer sa campagne, qui ralentit ces dernières semaines. A cela s'ajoutent plusieurs gaffes qui nourrissent les doutes sur sa capacité à investir le bureau ovale. Robert F. Kennedy Jr. répète toutefois qu'il n'abandonnera pas la course à l'investiture présidentielle. (ats)