Devant l'ancienne représentation diplomatique américaine, les personnes présentes brandissaient des drapeaux iraniens et palestiniens ainsi que ceux du mouvement chiite libanais le Hezbollah, soutenu par la République islamique.
Beaucoup d'entre eux tenaient des pancartes aux slogans «Mort à l'Amérique» et «Mort à Israël» en persan et en anglais.
Devant la foule à Téhéran, le général Hossein Salami, le chef du Corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, a fustigé les Etats-Unis et son allié israélien.
Depuis samedi matin, les médias d'État diffusaient les hymnes révolutionnaires dénonçant les «crimes» des États-Unis contre l'Iran.
Des manifestations similaires ont eu lieu dans de nombreuses autres villes du pays, notamment à Chiraz (sud), Abadan (sud-ouest), Bandar Abbas (sud) et Sari dans le nord.
Le 4 novembre 1979, moins de neuf mois après le renversement du dernier chah d'Iran, un groupe d'étudiants partisans de la Révolution islamique avait pris d'assaut l'ambassade des États-Unis à Téhéran, accusée d'être un «nid d'espions».
Les étudiants avaient exigé, pour libérer les otages, que les États-Unis extradent le chah afin qu'il soit jugé en Iran. (ats/vz)