🌑 Quand vous épousez un milliardaire qui trimballe autant d'ex-femmes, d'enfants légitimes que de procès, le bon sens exige de vous de négocier un solide accord prénuptial. Depuis dix-huit ans qu'elle est mariée à Donald Trump, Melania connait la chanson. Si bien qu'elle en est à sa troisième renégociation, selon Page Six. Le minimum syndical.
Au cours des derniers mois, l'ancienne première dame s'est donc attelée «discrètement» à revoir les clauses du contrat de mariage qui l'unit à son milliardaire de mari. Simple précaution, dans l'hypothèse où sa moitié remet le couvert dans un second mandat présidentiel, affirme-t-on. M'ouais. Elle a surtout fin nez, la Melania.
Ce n'est pas tellement la perspective de retourner à la Maison-Blanche, le lieu qu'elle aime le moins sur Terre, qui l'a motivée à dépoussiérer cette paperasse, entourée de ses avocats et experts-comptables. Comme le souligne (à raison) une source de Page Six, cet accord était «nécessaire».
C'est vrai que la conjoncture n'est pas tellement en faveur de ce pauvre Donald. Entre sa Trump Organization menacée d'effondrement, des dommages-intérêts colossaux et des frais d'avocats qui se comptent en millions de dollars, il fallait bien quelques garanties pour assurer «un avenir plus solide» à Melania et à leur fiston de 17 ans, Barron.
Sinon, quoi? «Ce n'est pas qu'elle a menacé de le quitter», soupire la source, mais... «c'est définitivement l'idée sous-jacente». Sacrée Melania. Et dire que son mari compte sur elle pour lui remonter le moral, quand il revient bougon de ses longues journées judiciaires.
Pendant que l'ancienne First lady fait tout pour continuer de manger à sa faim, c'est Henry Cuellar, représentant démocrate du Texas au Congrès, qui a dû se mettre au lit le ventre vide. Et les tripes remuées. Lundi soir, le député a été victime d'un vol à main armée, alors qu'il sortait du boulot à Washington, vers 21h32.
«Alors que le député Cuellar garait sa voiture ce soir, trois assaillants armés se sont approchés du député et lui ont volé son véhicule». Butin de ce car-jacking? Sa voiture, évidemment, mais aussi son iPhone, son iPad, et, comble de l'horreur, son dîner. Au menu du député: un plat de sushis, tient bon de préciser son bureau, dans un communiqué diffusé sur CNN.
«Heureusement, il n'a pas été blessé et travaille avec les forces de l'ordre locales.» Une maigre consolation, face à la perte de sa précieuse barquette de Maki, alors que ces collègues extrémistes du Congrès s'engueulent comme du poisson pourri.
Et s'il y en a un qui doit être encore plus dégoûté, c'est bien Donald Trump. Alors qu'il vient d'entamer son procès pour fraude fiscale, ce lundi à New York, l'ex-président s'est insurgé de l'absence de jury dans la salle d'audience.
Ce à quoi le juge en charge du dossier, Arthur Engoron, lui a poliment rétorqué que c'était pas son problème, vu que «personne n'en a demandé». Malaise. En effet. Plus tôt cette année, au moment de déposer plainte contre Trump, la procureure de New York chargée de remplir les formulaires a expressément coché à côté du champ: «Procès sans jury». L'équipe juridique de Trump - ces avocats qu'il paie si cher que Melania n'en dort plus la nuit -, n'a pas déposé de formulaire correspondant.
Il n’est pas clair s'il s'agit d'un choix délibéré de se passer de jury, ce qui serait sacrément imprudent, ou s’ils ont tout simplement oublié de remplir les documents nécessaires. Ce qui serait encore pire.
En tout cas, l'avocate de Trump, Alina Habba, a tenu à se défendre du moindre «oubli» sur la chaîne Newsmax.
Alina Habba on Newsmax denies that the lack of a jury in Trump's fraud trial is due to her neglecting to check a box pic.twitter.com/CaocJDUvst
— Aaron Rupar (@atrupar) October 3, 2023
Après tout, ce n'est pas parce qu'il est juge de la Cour suprême de Manhattan qu'Arthur Engoron n'a pas le droit de se marrer un peu. Du coup, il en a fait une magistrale démonstration dans la salle d'audience lundi.👇
Qui à fait ça ????? 😂😂😂😂 pic.twitter.com/v8QDCPopRw
— William Reymond (@WilliamReymond) October 2, 2023
On ignore si c'est parce qu'ils n'aiment pas La Fête à la Maison, ou parce qu'ils ont trouvé cette référence trop flagrante. En tout cas, ça n'a pas fait du tout rigoler les défenseurs MAGA de Donald Trump.