🌑 Ladies and gentlemen, welcome dans une ambiance de série policière américaine: «Si on vous demande, vous ne savez rien de ces cartons», aurait chuchoté Trump à son assistante en 2022. Quand le milliardaire a compris que les fédéraux comptaient fourrer leur pif dans sa paperasse classifiée, il a aussi réalisé que sa plus fidèle et discrète alliée en savait, soudain, beaucoup trop.
Spoiler: il a eu raison de se méfier.
Molly Michael a bûché dans l'ombre de l'ex-président de 2018 à 2022, claquant définitivement la porte quand le FBI s'est réveillé. Aujourd'hui, non seulement elle parle, mais elle est sacrément endurante. Une «vraie pipelette», dirait Trump. Connue pour être la mystérieuse «employée numéro 2» dans le dossier d'inculpation monté par le procureur Jack Smith, cette «témoin de l'enfer» se serait une nouvelle fois confiée aux enquêteurs.
Et c'est plutôt cocasse.
Selon ABC News, elle aurait elle-même trimballé quelques cartons dans les sous-sols du manoir de Mar-a-Lago, sur ordre de Donald Trump et avec l'aide de «l'employé numéro 1» (dont on dit que c'est une certaine Hayley Harrison). Pour l'anecdote, «Trump Employee 1» et «Trump Employee 2» s'étaient même échangés une poignée de SMS pour définir le lieu de stockage idéal des boîtes. On vous le racontait ici.
Mais le détail permettant à Molly Michael de jurer que son patron savait qu'il planquait du matériel sensible est autrement plus ridicule:
Oui, vous avez bien lu: de vulgaires post-it. Sans doute qu'il utilise aujourd'hui ses nombreuses citations à comparaître comme listes de courses.
Décidément.
Dans la série des précieuses assistantes qui se soulèvent contre Donald Trump, voici Cassidy Hutchinson. Mardi, elle sort un bouquin baptisé Enough, qui promet une série de tsunamis dans les pattes de l'ancien président. Et l'assaut du Capitole est au coeur de l'affaire. «Intimidée» et «harcelée» par la garde rapprochée de Trump avant, pendant et après son témoignage devant la Comité du 6 janvier, elle affirme avoir dû «renoncer à vivre dans son appartement quelques temps».
Au sortir de son audition, Donald Trump se serait même «jeté sur sa limousine», pour tenter de la raisonner. Il faut dire qu'elle a de quoi fait trébucher pas mal de monde. Lorsqu'elle officiait en qualité d'assistante de Mark Meadows, alors chef de cabinet de l'ex-président, Cassidy Hutchinson a, selon ses propres écrits, assisté à un véritable ballet hystérique de «coupables présumés». Pendant que Meadows cramait des documents compromettants dans la cheminée familiale, le député conservateur Matt Gaetz aurait foncé à la Maison-Blanche «pour être certain de pouvoir être gracié» si ça venait à dégénérer.
On apprend aussi qu'en 2020, Meadows et Trump se foutaient de la gueule du Covid une fois leur cul bien calé dans Air Force One. Bien que sorti depuis longtemps du cockpit présidentiel, Trump continue à subir des turbulences et n'est pas près d'atterrir ailleurs que dans un tribunal.
Snoop Dogg says you shouldn’t vote for Trump again. Thoughts?
— Ian Jaeger (@IanJaeger29) September 22, 2023
pic.twitter.com/CV1lrIKZaJ
Certes, le rappeur et l'ex-président n'ont jamais été les meilleurs amis du monde. Mais Snoop a-t-il vraiment publié une vidéo pour le cramer lui et ses électeurs? Oui, mais pas ce week-end, comme le font croire une grappe de militants pro-Trump. Cette séquence date en réalité de 2017, une année après l'élection et au beau milieu d'un shutdown de l'administration américaine. Un sacré millésime pour les provocations politiques de Snoop Dogg. Quelques semaines plus tôt, le grand mou du rap game s'était mis en scène dans le clip Lavender, feignant de flinguer un faux Trump grimé en clown.
C'est fou comme la prison a toujours occupé l'esprit de l'accusé-candidat, mmh?👇
⚡️Tucker #Carlson : Covid, Ukraine, Poutine, Obama, Hunter Biden…
— Céline d’Arc (@pam33771) September 25, 2023
« Les médias aux ordres vous mentent, point barre. »
«J'ai essayé d'interviewer Vladimir Poutine, mais le gouvernement américain m'en a empêché», a-t-il balancé sur Die Weltwoche.⏬ pic.twitter.com/czfCPn8hMm