La pandémie fait du mal également aux zones protégées
Les fermetures qui ont touché presque tous les secteurs n'ont pas épargné les réserves naturelles, qui ont dû limiter leurs activités, surtout en Afrique.
Le Covid-19 ne menace pas que la santé humaine: la pandémie a mis à mal les efforts de protection de la nature à travers le globe.
Les restrictions mises en place pour combattre la diffusion de la maladie en sont la cause. Comme d'autres secteurs, les aires protégées ont dû limiter ou arrêter un temps leurs activités. Concrètement, ça a eu les résultats suivants:
Plusieurs réserves naturelles ont dû stopper leurs patrouilles anti-braconnage;
Les efforts de protection et d'éducation à la nature ont aussi été limités;
Des emplois ont été supprimés;
Des ressources tirées du tourisme ont été perdues.
Ces limitations touchent surtout l'Afrique, où plus de la moitié des aires protégées ont dû réduire leur activité. Un quart des réserves asiatiques a subi le même sort. En Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Océanie, la plupart des sites ont pu maintenir leurs activités principales.
Ces données ont été diffusées, jeudi, par l'Union internationale de conservation de la nature (UICN), une des principales ONG mondiales œuvrant pour la préservation de la biodiversité. (ats/asi)
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Israël menace de réagir à une reconnaissance unilatérale
Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, prévient qu’une telle reconnaissance entraînerait des mesures unilatérales en retour.
La reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien conduira Israël à prendre des «mesures unilatérales», a averti dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, en réaction aux discussions en cours sur la question.