C'est ce qui s'appelle faire acte de contrition. Lors de l'émission «The Media Show» sur Radio BBC 3, Phil Chetwynd, directeur de l'information mondiale de l'Agence France-Presse, a fait son mea culpa après le scandale de photo truquée qui a secoué la famille royale britannique tout au long de la semaine. Au cas où vous viviez dans une grotte, quelques heures après avoir été publiée, la photographie de Kate et de ses enfants a été «tuée» par les cinq plus grandes agences de presse du monde dans les heures suivant sa publication, après avoir constaté qu'elle avait été largement photoshopée.
Un retrait extrêmement rare, a admis le patron de l'AFP: «C'est une grosse affaire. C'est très rare. Pas plus d’un par mois, je dirais. Et 'tuer' une image sur la base d’une manipulation... Une fois par an, peut-être? J'espère moins».
Si le palais de Kensington était considérée jusque-là comme une «source fiable», avant de leur faire parvenir la photo truquée, la confiance a été rompue, a déclaré Phil Chetwynd au cours de l'émission. «En fait, ce n'est même pas très bien photoshopé. Il y a clairement beaucoup de problèmes avec la photo. Ça n'aurait jamais dû être validé.»
Pour en rajouter une couche, Phil Chetwynd a indiqué que les agences s'étaient consultées, avant de réclamer au palais de Kensington la version originale de l'image truquée. Manque de bol: le palais de Kensington a refusé. «Nous n'avons pas reçu de réponse, c'est pourquoi nous avons tué la photo.»
Dommage. Car selon le directeur de l'agence, cela aurait contribué à rétablir un climat la confiance, qui repose sur une «transparence maximale».