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Les Russes auraient exécuté un prisonnier à l'épée

Les Russes auraient exécuté un prisonnier à l'épée

Des unités russes auraient exécuté un soldat non armé avec une épée, un crime de guerre qui constitue une violation de la Convention de Genève. L'arme portait une inscription de propagande.
18.09.2024, 16:5818.09.2024, 16:58
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t-online

De graves accusations pèsent sur les troupes russes: selon plusieurs médias et l'Institut d'études de la guerre ISW, des soldats de Vladimir Poutine se seraient rendus coupables d'un crime de guerre supplémentaire. En effet, les troupes russes auraient exécuté à l'épée un détenu ukrainien. Il s'agirait d'une grave violation de la Convention de Genève.

Les faits auraient eu lieu le 16 septembre près de la localité de Novohrodivka, dans la région de Donetsk, où les troupes russes attaquent violemment la défense ukrainienne depuis des semaines. Des images de cette mise à mort cruelle circulent sur X, selon l'ISW. Elles montrent un homme désarmé et dont les mains sont attachées dans le dos avec du ruban adhésif. On lui a retiré ses vêtements militaires de protection. Le soldat – prétendument ukrainien – est ensuite exécuté à l'arme blanche. L'authenticité de la séquence n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante jusqu'à présent.

On y voit le soldat allongé sur le sol avec une énorme épée de style médiéval plantée dans la poitrine. Sur l'épée, on peut lire en russe l'inscription «pour Koursk». Les Russes pourraient ainsi faire allusion à l'invasion de l'Ukraine dans la région du même nom. Il n'est en effet pas rare que des slogans engagés figurent sur le matériel russe comme des bombes, des grenades ou autres.

Nombreuses enquêtes pour crimes de guerre

Selon le ministre russe de la Défense Andreï Belousov, ses troupes – principalement de membres des 30e et 1435e brigades de tir motorisées – s'étaient emparées début septembre de la localité de Novohrodivka. Elle est elle-même située à proximité de la ville industrielle et minière disputée de Pokrovsk.

Le parquet général ukrainien a entre-temps ouvert une enquête sur cette affaire. «Il s'agit apparemment d'un nouvel acte de barbarie russe», a déclaré le procureur général Andrei Kostin. Actuellement, 84 autres procédures sont déjà en cours contre des unités russes pour des crimes de guerre présumés. Et d'ajouter:

«Moscou poursuit sa politique arbitraire d'éradication contre l'Ukraine. Elle démontre au monde entier sa cruauté brutale et son mépris cynique pour toutes les valeurs et les normes civilisées.»
Andrei Kostin, procureur général.

(t-online)

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