L'Ukraine a accusé cette semaine la Russie de masser des troupes à ses frontières Nord et Est ainsi que dans la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014. Le Kremlin n'a pas nié, mais a insisté sur le fait qu'il «ne menaçait personne».
Josep Borrell a déclaré qu'il s'entretiendrait avec le chef de la diplomatie ukrainienne et les ministres des Affaires étrangères des 27 pays de l'UE lors d'une réunion en avril.
Talked to Ukraine Foreign Minister @DmytroKuleba. Following with severe concern the Russian military activity surrounding Ukraine.
— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) April 4, 2021
Unwavering EU support for🇺🇦 sovereignty & territorial integrity. Will further discuss with @DmytroKuleba and EU Foreign Ministers at next FAC.
L’Allemagne et la France, qui ont un rôle de médiateurs dans les tensions entre Russie et Ukraine, ont appelé, samedi 3 avril, « à la retenue » et à la « désescalade immédiate » entre les deux pays, se disant « préoccupées par le nombre croissant de violations du cessez-le-feu ».
Le président américain, Joe Biden, a promis à Kiev un soutien « indéfectible » face à « l’agression de la Russie », qu'il considère comme le parrain militaire des séparatistes. Le Kremlin dément.
L’armée russe a également annoncé, vendredi, des manœuvres militaires destinées à simuler une défense face à une attaque de drones dans une région près de l’Ukraine.
Après une trêve d’une durée record durant la deuxième moitié de 2020 dans l’est de l’Ukraine, les heurts se sont multipliés depuis janvier entre séparatistes et forces ukrainiennes. Chaque camp s’en rejetant la responsabilité. Vingt soldats ukrainiens sont morts en trois mois, contre 50 l’an passé. Le conflit a fait plus de 13 000 morts depuis 2014, selon les Nations Unies. (ga/ats)