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Ces clubs où les hommes se masturbent ensemble

Ces clubs où les hommes se masturbent ensemble
Des lieux privés et des sites spécialisés voient se multiplier des rencontres au cours desquelles des hommes gays, bis ou hétéros se masturbent à plusieu ...
A Paris, quelque 150 hommes se rencontrent chaque mois au club «Paris Jacks».Image: watson

«Branle entre potes»: ces clubs où les hommes se masturbent à plusieurs

Des lieux privés et des sites spécialisés voient se multiplier des rencontres au cours desquelles des hommes gays, bis ou hétéros se masturbent à plusieurs. Selon le journal Le Monde, cette pratique, longtemps discrète, est désormais plus visible, notamment depuis la pandémie de Covid-19.
12.11.2025, 18:5512.11.2025, 18:55

Longtemps cantonnée à la sphère du fantasme ou de l’adolescence, la «branlette entre potes» a désormais ses plateformes, ses codes et ses adeptes. BateWorld, site américain pionnier du genre, revendique plus de 75 000 membres actifs. En France, comme le relate Le Monde, des groupes se sont formés via des plateformes spécialisées, comme «Branle entre potes».

On y organise des rendez-vous privés entre hommes, parfois à deux, parfois à dix, dans un esprit à la fois sexuel et communautaire. Pour les participants, il ne s’agit pas seulement de se donner du plaisir, mais de le partager.

A Paris, quelque 150 hommes se rencontrent chaque mois au club «Paris Jacks». La règle est simple: seule la masturbation est pratiquée, sans jugement.

«40% sont des hétéros, des bisexuels, des solosexuels ou des mariés, qui veulent explorer et qui cherchent un peu de complicité, de partage…»

Une réponse à l’isolement post-Covid

Cette pratique ne sort pas de nulle part. Des traces de cercles onaniques ont été observées déjà au XVIIIe siècle. Le Monde rappelle aussi qu’elle s’inscrit dans l’histoire des sexualités masculines, notamment dans les milieux gays à l'époque de l’épidémie de sida. La masturbation collective s’y était affirmée comme un mode d’échange plus sûr, tout en conservant une dimension de partage.

Depuis la pandémie de Covid-19, ces clubs ont connu un nouvel élan, les confinements ayant poussé certains hommes à chercher d’autres formes de contact. D’abord en ligne, puis dans des rencontres physiques encadrées.

Et les femmes?

Si les cercles de masturbation entre hommes ont une longue histoire, les femmes n’ont pas développé de clubs comparables, du moins pas de manière formelle. Selon l’autrice américaine Martha Cornog, qui a étudié le sujet, il n’existe pas, ou très peu, d’équivalents féminins organisés.

Cela ne signifie pas que la pratique soit absente: la masturbation féminine progresse nettement. En France, 72,9% des femmes âgées de 18 à 69 ans déclaraient l’avoir déjà pratiquée en 2023, contre 92,6% des hommes. Une évolution que le journal interprète comme le signe d’un rapport plus libre au plaisir. (max)

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