International
Suisse

Marco Rubio et Steve Witkoff seront à Genève avec Daniel Driscoll.

(FILES) (COMBO) This combination of pictures created on February 25, 2025 shows US President Donald Trump (L) on February 24, 2025, and Ukraine's President Volodymyr Zelensky (R) on February 23,  ...
Donald Trump fait pression sur Volodymyr Zelensky pour accepter son plan de paix inspiré des arguments de la Russie.Image: AFP

Genève: la rencontre Ukraine-USA se prépare

Les délégations des deux pays se rencontreront dimanche en Suisse. La présence de l'Union européenne doit encore être confirmée.
22.11.2025, 18:1522.11.2025, 18:15

Le secrétaire d'Etat Marco Rubio et l'émissaire diplomatique de Donald Trump, Steve Witkoff, doivent arriver dimanche à Genève pour discuter du plan du président américain avec les Ukrainiens, a confirmé à l'AFP un responsable américain.

Ce responsable a également indiqué que le secrétaire américain à l'Armée Daniel Driscoll, qui a été reçu jeudi à Kiev par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, était lui déjà arrivé samedi en Suisse. Il a précisé:

«Nous aurons une pré-réunion informelle samedi soir autour d'un dîner»

Celui-ci aura lieu entre Américains et Ukrainiens.

L'objectif est d'aboutir à une solution qui puisse être rapidement approuvée par les présidents américain et ukrainien, a affirmé à Keystone-ATS un responsable américain. Il a ajouté:

«Notre intention est d'obtenir le meilleur accord possible pour les Ukrainiens»

En revanche, la source américaine affirme qu'aucune rencontre avec des représentants européens n'est prévue à ce stade lors de ces pourparlers qui auront lieu à la mission américaine à Genève et sont prévus sur une journée seulement. Ni aucun engagement avec la presse.

President Donald Trump waves as Secretary of the U.S. Army Daniel Driscoll watches at Pope Army Airfield at Fort Bragg, Tuesday, June 10, 2025, in Fort Bragg, N.C. (AP Photo/Alex Brandon)
Donald Trump
Le Secrétaire américain à l'armée de terre est arrivée à Genève samedi pour représenter Donald Trump.Keystone

Plusieurs sources avaient fait état d'une participation européenne. Le président du Conseil européen Antonio Costa a convié les dirigeants des 27 Etats membres à une réunion lundi pour aborder les conclusions de cette réunion.

Le plan de Trump ne plaît pas à Kiev

Ce document en 28 points est vu avec une grande inquiétude à Kiev puisqu'il reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l'Ukraine lui cède des territoires, accepte une réduction de la taille de son armée et renonce à intégrer l'Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine le pressent d'accepter, assurant qu'il allait proposer des «alternatives» aux Américains.

Volodymyr Zelensky a de son côté signé un décret formant la délégation qui sera chargée de participer aux pourparlers avec Washington, et dans le futur avec Moscou.

Celle-ci sera menée par son bras droit, le chef de la présidence Andriï Iermak, et comprendra entre autres secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Roustem Oumerov, les chefs des services de sécurité et de renseignement et le chef d'état-major. Soit une délégation essentiellement militaire.

Il va falloir réagir

Donald Trump a donné jusqu'au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à Volodymyr Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées. Le président américain a lancé:

«Il faudra bien que ce plan lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n'auront qu'à continuer à se battre»

Vladimir Poutine a de son côté estimé vendredi que le texte américain «pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif» du conflit lancé en 2022. Il s'est dit prêt à une «discussion approfondie de tous les détails» du texte élaboré par Washington.

En cas de refus ukrainien, il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales sur le front, où son armée a l'avantage.

Réunis au sommet du G20 à Johannesbourg, 11 pays principalement européens ont estimé dans une déclaration que le plan américain «requerra du travail supplémentaire», craignant qu'il ne laisse l'Ukraine «vulnérable à de futures attaques». (joe/afp)

Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Votre commentaire
YouTube Link
0 / 600
Macron reprend les affaires nucléaires avec Poutine
La France fait de nouveau enrichir son uranium en Russie. L’objectif européen de stopper les importations d’énergie en provenance du pays sous sanctions passe à la trappe.
Alors qu'Emmanuel Macron célébrait, cette semaine, avec Volodymyr Zelensky la commande de 100 avions de chasse français par l’Ukraine, Greenpeace a publié un communiqué nettement moins flatteur pour le président français. L’organisation écologiste l’accuse d’«hypocrisie»: Macron affiche sa détermination face à l’agresseur russe, tout en permettant, en parallèle, de nouvelles affaires avec le groupe d’Etat russe Rosatom.
L’article