Ce riche baron cherche l'âme sœur sur Tinder, mais il y a un problème
Vous avez envie de vivre la vie raffinée d'aristocrate et vous êtes fasciné par le bal des débutantes? L'annonce de Sir Benjamin Slade devrait vous intéresser. Ce riche baronnet britannique recherche désespérément l'âme sœur. Son but, du haut de ses 79 ans? Concevoir un héritier qui pourra gérer sa fortune de plusieurs millions de dollars, ainsi que son immense domaine de 526 hectares.
Selon le New York Post, cela fait des décennies que le septième baronnet de Maunsel House — le titre héréditaire le plus bas de la hiérarchie honorifique britannique — cherche une épouse pour lui donner des fils. Il avait temporairement abandonné, avant de remettre l'ouvrage sur le métier en ce début du mois de décembre, l'atmosphère ultra-consumériste des fêtes aidant peut-être.
Pour mener à bien cette mission qui semble l'obséder plus que Gollum le Précieux, cet aristocrate très provocateur a déjà écumé les plateaux télé ainsi que Tinder pour y parvenir. Il a même multiplié les annonces dans les journaux. Malgré ses efforts, peu de prétendantes se pressent au portillon. Le problème? Peut-être sa liste de critères aussi longue que le bras, digne du roi des Grinchs, et qui crie «Red Flag» dès les premières lignes.
🔥🚨DEVELOPING: This 79-year-old millionaire is looking for young women to give him a son to inherit his fortune and estate. Sir Benjamin Slade‘s property spans over 1,200 acres and includes a historic manor known as Maunsel House.
— Dom Lucre | Breaker of Narratives (@dom_lucre) October 28, 2025
Slade had previously advertised for a partner… pic.twitter.com/qqkC9pvQMZ
Pas de Scorpion, mais une riche pilote
Pour commencer, sa prétendante ne doit surtout pas être du signe du Scorpion. Une sage décision, si l'on en croit le dernier Cosmopolitan, qui assure que ces êtres rancuniers sont de vrais drama queens quand le transit de Saturne est coincé en Maison III. Ensuite, elle ne doit pas lire le Guardian, ce temple de la désinformation. Ah, et les soupirantes «provenant d'un pays commençant par la lettre "I" et dont le drapeau est vert sont priés de s'abstenir.» Les Irlandaises sont donc gentiment priées de passer leur chemin. Charming.
Le Britannique préfère en outre que sa future dulcinée détienne un permis de pilote d'hélicoptère, la base quoi. «Des connaissances juridiques seraient utiles», a-t-il encore déclaré, tout comme le permis pour le port d'arme — qui l'accompagnerait à la chasse à courre, sinon?
Ne croyez pas non plus que l'âge ne compte pas. Le Sir en quête d'amour jettera uniquement son dévolu sur une candidate «fertile» âgée de 30 à 40 ans de moins que lui. Elle ne doit pas être communiste, pas consommer de drogue, et idéalement mesurer plus d'un mètre soixante-huit.
Si vous postulez, sachez que vous devrez gérer non seulement les affaires du domaine, mais également une situation familiale un poil loufoque. Selon le New York Post, le baronnet avait été marié à Pauline Myburgh, dont il a divorcé en 1991, prétextant que ses 17 chats étaient trop difficiles à gérer. Le couple n'a jamais eu d'enfants. Par contre, après une fécondation in vitro réussie, il est devenu père d'une fille avec la poétesse américaine Sahara Sunday Spain en 2021, mais a ensuite annulé deux mariages prévus avec elle.
Un salaire et l'étiquette
Tout cela semble peu réconfortant, mais Sir Benjamin tient à rassurer les esprits inquiets: il traitera sa future dulcinée avec tous les égards possibles. En vrai RH, il assure que sa nouvelle épouse recevrait un salaire annuel de 50 000 livres sterling (soit environ 53 400 francs suisses).
Elle pourra vivre grand train, mais devra toujours respecter l'étiquette à la hauteur de son rang social. Comme l'avait expliqué Sir Benjamin lors d'une interview accordée à The Independent à l'époque:
Par contre, le Britannique ne voudrait surtout pas se faire passer la corde au cou par une personne sans le sou. En cause? Certainement le fait qu'il est confronté à des difficultés financières pour entretenir son somptueux domaine depuis la pandémie, esquisse le New York Post.
Auparavant, il louait son domaine pour des mariages, mais désormais, le business grince des dents. D'où le fait que Sir Benjamin ait rajouté sur sa liste qui ne manque pas de piquant: «Un peu de capital et de revenus privés seraient utiles. Une grosse fortune serait encore plus utile!» Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
