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Ce baron cherche l'âme sœur sur Tinder, mais il y a un problème

Ce riche baron cherche l'âme soeur sur Tinder, mais il y a un problème
Sir Benjamin Slade recherche l'amour depuis longtemps. images: instagram/ twitter

Ce riche baron cherche l'âme sœur sur Tinder, mais il y a un problème

Pour assurer la descendance de son domaine, Sir Benjamin Slade offre un salaire annuel et une vie de château à sa future épouse... à condition de remplir des critères aussi drastiques que loufoques.
04.12.2025, 18:5304.12.2025, 18:53

Vous avez envie de vivre la vie raffinée d'aristocrate et vous êtes fasciné par le bal des débutantes? L'annonce de Sir Benjamin Slade devrait vous intéresser. Ce riche baronnet britannique recherche désespérément l'âme sœur. Son but, du haut de ses 79 ans? Concevoir un héritier qui pourra gérer sa fortune de plusieurs millions de dollars, ainsi que son immense domaine de 526 hectares.

«L'amour est dans le domaine» Maunsel House, près de Bridgwater, dans le Somerset, en Grande-Bretagne: voici où vous couleriez des jours plus ou moins heureux avec Sir Benjamin.
«L'amour est dans le domaine» Maunsel House, près de Bridgwater, dans le Somerset, en Grande-Bretagne: voici où vous couleriez des jours plus ou moins heureux avec Sir Benjamin. image: nyp

Selon le New York Post, cela fait des décennies que le septième baronnet de Maunsel House — le titre héréditaire le plus bas de la hiérarchie honorifique britannique — cherche une épouse pour lui donner des fils. Il avait temporairement abandonné, avant de remettre l'ouvrage sur le métier en ce début du mois de décembre, l'atmosphère ultra-consumériste des fêtes aidant peut-être.

Pour mener à bien cette mission qui semble l'obséder plus que Gollum le Précieux, cet aristocrate très provocateur a déjà écumé les plateaux télé ainsi que Tinder pour y parvenir. Il a même multiplié les annonces dans les journaux. Malgré ses efforts, peu de prétendantes se pressent au portillon. Le problème? Peut-être sa liste de critères aussi longue que le bras, digne du roi des Grinchs, et qui crie «Red Flag» dès les premières lignes.

Pas de Scorpion, mais une riche pilote

Pour commencer, sa prétendante ne doit surtout pas être du signe du Scorpion. Une sage décision, si l'on en croit le dernier Cosmopolitan, qui assure que ces êtres rancuniers sont de vrais drama queens quand le transit de Saturne est coincé en Maison III. Ensuite, elle ne doit pas lire le Guardian, ce temple de la désinformation. Ah, et les soupirantes «provenant d'un pays commençant par la lettre "I" et dont le drapeau est vert sont priés de s'abstenir.» Les Irlandaises sont donc gentiment priées de passer leur chemin. Charming.

Le Britannique préfère en outre que sa future dulcinée détienne un permis de pilote d'hélicoptère, la base quoi. «Des connaissances juridiques seraient utiles», a-t-il encore déclaré, tout comme le permis pour le port d'arme — qui l'accompagnerait à la chasse à courre, sinon?

Ne croyez pas non plus que l'âge ne compte pas. Le Sir en quête d'amour jettera uniquement son dévolu sur une candidate «fertile» âgée de 30 à 40 ans de moins que lui. Elle ne doit pas être communiste, pas consommer de drogue, et idéalement mesurer plus d'un mètre soixante-huit.

Si vous postulez, sachez que vous devrez gérer non seulement les affaires du domaine, mais également une situation familiale un poil loufoque. Selon le New York Post, le baronnet avait été marié à Pauline Myburgh, dont il a divorcé en 1991, prétextant que ses 17 chats étaient trop difficiles à gérer. Le couple n'a jamais eu d'enfants. Par contre, après une fécondation in vitro réussie, il est devenu père d'une fille avec la poétesse américaine Sahara Sunday Spain en 2021, mais a ensuite annulé deux mariages prévus avec elle.

Un salaire et l'étiquette

Tout cela semble peu réconfortant, mais Sir Benjamin tient à rassurer les esprits inquiets: il traitera sa future dulcinée avec tous les égards possibles. En vrai RH, il assure que sa nouvelle épouse recevrait un salaire annuel de 50 000 livres sterling (soit environ 53 400 francs suisses).

Elle pourra vivre grand train, mais devra toujours respecter l'étiquette à la hauteur de son rang social. Comme l'avait expliqué Sir Benjamin lors d'une interview accordée à The Independent à l'époque:

«Si vous voulez une nouvelle voiture, vous achetez une voiture neuve, pas une vieille bagnole»
Le baronnet ne veut pas voir sa belle au volant d'une vieille Fiat.

Par contre, le Britannique ne voudrait surtout pas se faire passer la corde au cou par une personne sans le sou. En cause? Certainement le fait qu'il est confronté à des difficultés financières pour entretenir son somptueux domaine depuis la pandémie, esquisse le New York Post.

Auparavant, il louait son domaine pour des mariages, mais désormais, le business grince des dents. D'où le fait que Sir Benjamin ait rajouté sur sa liste qui ne manque pas de piquant: «Un peu de capital et de revenus privés seraient utiles. Une grosse fortune serait encore plus utile!» Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

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