De nouvelles informations ont fait surface en ce qui concerne les «Freak Offs», ces fêtes sexuelles organisées par le rappeur déchu Sean «Diddy» Combs. Selon le New York Post, le rappeur âgé aujourd'hui de 54 ans était extrêmement pointilleux quant aux profils des jeunes femmes qui étaient conviées à ses soirées. Celles-ci étaient littéralement triées comme du bétail.
Le média américain a recueilli le témoignage anonyme d'une party planner (organisatrice de fête), qui a révélé une partie des critères auxquels devaient répondre les filles. Elle a travaillé pour Diddy de 2004 à 2005.
Pour commencer, les filles devaient avoir un poids maximal de 140 pounds (plus ou moins 63,5 kilos). Pour s'assurer de ce ratio, la party planner, qui avait 20 à l'époque, avait toujours une balance à proximité. «Si la fille était particulièrement grande, il pouvait y avoir un peu de marge».
En plus d'être jeune et sexy, les jeunes femmes devaient présenter un corps «sans graisse» et «sans cellulite». Et ce n'est pas fini! La jeune femme ne devait pas présenter trop de piercings, ni trop de tatouages. Enfin...
Le dress code n'était pas laissé au hasard non plus, et il impliquait:
Cependant, il y avait bel et bien une exigence qui n'a jamais existé: «celle de vérifier l'âge des filles», glisse encore la source anonyme.
La party planner assure n'avoir que récemment appris que les filles étaient sélectionnées pour avoir des relations sexuelles durant la soirée. «Je pensais honnêtement que nous ne leur demandions pas leur âge à cause des lois sur la consommation d'alcool».
Pour rappel, le New York Post assure avoir visionné plus de deux douzaines de vidéos des soirées sexuelles orchestrées sous l'égide de Diddy, et qui semblent «liées à des événements grand public tels que les MTV Video Music Awards ou le Super Bowl».
Le New York Post assure que sur l'une d'elles, une star masculine mainstream, bien plus jeune que le rappeur, est clairement identifiable.
Le producteur de musique, en prison en attente de son procès, est accusé de traite d'êtres humains, de viol, d'extorsion et de prostitution forcée. Depuis son arrestation, le 16 septembre, plus de 120 personnes ont porté plainte contre lui.
L'avocat des victimes, Tony Buzbee, basé au Texas, a révélé que parmi les supposées victimes, l'on trouve des mineurs. Une plaignante avait 13 ans à l'époque, et un enfant de 9 ans est cité dans le dossier.
Cette semaine, les premières photos des «Freak offs» ont été publiées. Celles-ci auraient été prises par l'une des victimes du boss de Bad Boys Records.
Durant tout le processus, les avocats de Diddy ont plaidé son innocence et ont affirmé que les «Freak Offs» étaient consensuels.