Société
Mode

LVMH, L'Oréal: une volonté du testament d'Armani révélée

Le couturier Giorgio Armani, ic
Giorgio Armani est décédé le 4 septembre à 91 ans, sans laisser d'enfants.Keystone

Une volonté du testament de Giorgio Armani révélée

Un géant de la mode pourrait prendre le contrôle d'Armani: le couturier décédé a demandé par testament qu'une part importante de sa société soit cédée à un grand groupe comme LVMH ou L'Oréal.
12.09.2025, 13:5612.09.2025, 13:56
Plus de «Société»

Giorgio Armani, décédé le 4 septembre, a demandé par testament à sa fondation, qui hérite de sa société, d'en céder une part importante à un géant du monde de la mode comme LVMH, EssilorLuxottica ou L'Oréal, selon les détails du testament publiés vendredi par la presse italienne.

«Je charge la fondation de céder une participation de 15% dans la société entre 12 et 18 mois après l'ouverture du testament (réd: ouvert jeudi)», indique dans ce document Giorgio Armani. Il demande que ces parts soient cédées en priorité au groupe de luxe LVMH, le géant des lunettes EssilorLuxottica, au numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal ou à d'autres sociétés de même standing du monde de la mode, selon la presse italienne.

Le groupe Armani, dont les activités vont de la haute couture aux hôtels, pèse plusieurs milliards d'euros.

«Innovation» et «excellence»

Alors que Giorgio Armani était resté hautement indépendant tout au long de sa vie, ce même actionnaire aura ensuite la possibilité de prendre le contrôle du groupe en acquérant entre 30 et 54,9% du reste du capital. Si cette vente (prévue trois à cinq ans après l'ouverture du testament effectuée jeudi) ne se réalisait pas, le styliste a demandé que sa société soit cotée en Bourse, la fondation Armani gardant 30,1% des parts.

Le styliste italien, décédé le 4 septembre à 91 ans, sans laisser d'enfants, a légué 100% de sa société à sa fondation. Elle sera dirigée par son compagnon et bras droit Leo dell'Orco et ses neveux, qui devront faire ces choix capitalistiques.

epa11614680 Italian designer Giorgio Armani (C) greets the audience with Leo dell'Orco (L), head of the Armani men's style office, at the end of the presentartion of his Emporio Armani Sprin ...
Leo dell'Orco et Giorgio ArmaniKeystone

La fondation aura 10% des parts de la société et le reste en nue propriété, avec 30% des droits de vote. Leo Dell'Orco aura 40% des droits de vote et les neveux du styliste, Silvana Armani et Andrea Camerana 15% chacun.

Le styliste a demandé par ailleurs que sa société soit gérée «de manière éthique, avec intégrité morale et correction», et insiste sur «la recherche d'un style essentiel, moderne, élégant et discret», et «l'attention à l'innovation, à l'excellence, à la qualité et au raffinement du produit».

Des propriétés en Suisse

La société Armani n'a pas souhaité commenter ces informations vendredi matin.

L'autre empire du styliste, dans l'immobilier, a été légué à sa soeur Rosanna et à ses neveux Andrea et Silvana. Leo dell'Orco garde cependant l'usufruit de ces nombreuses propriétés situées à Saint-Tropez en France, Saint-Moritz en Suisse ou dans les îles d'Antigua et Pantelleria. (jzs/ats)

Il passe de designer de l’iPod à icône de la mode
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Votre commentaire
YouTube Link
0 / 600
La Suisse cacherait plus de 4000 ossements issus de colonies
Une étude de l’Université de Lausanne recense au moins 4175 restes humains acquis dans des contextes coloniaux, conservés principalement à Bâle et Zurich. Ce chiffre, jugé remarquable pour un pays sans colonies d’Etat, met en lumière le rôle central joué par la Suisse dans la recherche raciale entre le XIXe et le XXe siècle.
La Suisse abrite au moins 4175 restes humains, en majorité des crânes, qui ont été acquis dans des contextes coloniaux. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Université de Lausanne (UNIL), réalisée auprès des musées et collections du pays.
L’article