Ils règneront un jour sur l'Europe: voici la relève des familles royales
L'annonce n'a pas manqué d'agiter la presse spécialisée et les amateurs de «regalia» clinquants, la semaine passée: le prince Guillaume, 43 ans et toutes ses dents, vient d'être projeté sur le trône du Luxembourg, en sa qualité de grand-duc, après l'abdication de son père.
La promesse d'un peu de punch et de jeunesse dans ces institutions millénaires, régulièrement sous le feu des critiques - voire remises en question - pour leur désuétude et leur coût financier.
Mais il n'y a pas qu'au Luxembourg qu'un vent de renouveau soufflera bientôt sur les institutions monarchiques. Comme le rappelle le magazine Tatler, à l'exception des princes héritiers du Liechtenstein et de Norvège, qui ont plus de 50 ans, la grande majorité des héritiers européens ont moins de 25 ans. Cela valait bien une présentation.
Luxembourg
Suite à l'accession sur le trône de son père, l'héritier direct du grand-duché du Luxembourg n'est donc âgé que de cinq ans. Le facétieux prince Charles est souvent comparé à son homologue britannique, le prince Louis, pour ses mimiques craquantes.
Liechtenstein
Le prince héréditaire Alois, 57 ans, fait partie des doyens de la relève. Après avoir passé sa jeunesse dans l'imposant château de Vaduz, il a étudié en Angleterre dans la prestigieuse académie militaire de Sandurst. Depuis, il assume les fonctions de chef d'Etat de la Principauté de Liechtenstein depuis 2004. Il succédera dans un avenir pas si lointain à son père, le prince Hans-Adam II, 80 ans.
Norvège
A 52 ans, le prince héritier Haakon de Norvège est également promis au trône de Norvège d'ici peu - son père, le roi Harald V, est âgé de 88 ans.
Ces dernières années, à l'instar des Windsor, la famille royale norvégienne n'a pas été épargnée par les scandales. Entre le beau-fils du prince héritier, le «presque prince» Marius Borg Høiby, récemment inculpé pour plusieurs viols, et sa sœur, la fantasque princesse Märtha Louise, dont la relation avec un chaman a fait l'objet d'un documentaire Netflix, le futur tenancier du trône norvégien a du pain sur la planche.
Suède
Côté suédois, l'ambiance est un poil plus calme. Lorsqu'elle accédera à la Couronne à la mort de son père, Carl XVI Gustaf, la princesse héritière Victoria, 48 ans, deviendra la première reine régnante du pays depuis 1720.
Souvent comparés à Kate et William, la princesse et son mari, Daniel, forment un couple populaire. Leur mariage dure depuis à peu près aussi longtemps que celui du prince et de la princesse de Galles.
Belgique
Venons à du sang bleu vraiment très frais: la princesse Elisabeth de Belgique, 23 ans. Un vrai cerveau sur pattes. Etudiante à l'université d'Harvard, la future reine prépare un master en politiques publiques. Ses études aux Etats-Unis ne l'empêchent toutefois pas d'assurer déjà de nombreux engagements publics aux côtés de sa royale famille.
Pays-Bas
C'est une autre jeune femme prometteuse qui prendra un jour les rênes de la monarchie des Pays-Bas: Catharina-Amalia, princesse d'Orange, 21 ans. «Amalia», pour les intimes, a commencé par suivre un cursus en politique et psychologie à l'université d'Amsterdam.
Toutefois, en 2022, la princesse a été sommée de quitter son logement étudiant et de rentrer fissa au palais royal, en raison de menaces d'enlèvement proférées par la mafia marocaine.
Son père, le roi Willem-Alexander, a révélé l'an dernier qu'elle vit désormais à Madrid, sous la bonne protection de la monarchie espagnole, tout en poursuivant ses études en ligne. Une situation très particulière dont s'accommode la jeune femme, qui fait déjà ses preuves en assurant bon nombre d'engagements - même en solo.
Espagne
A l'instar de ses homologues européennes, la fille aînée du roi Philippe VI et de la reine Letitiza d'Espagne, la princesse Leonor, 19 ans, a joué un rôle de plus en plus public ces dernières années. Pensée pour «garantir son professionnalisme», comme l'a déclaré un expert de la famille royale espagnole au Times, sa formation royale s'est intensifiée en même temps que la graine de reine suit une formation intensive dans les forces armées.
Selon Tatler, la princesse jouit d'une immense popularité auprès de ses futurs sujets. Au point que c'est une véritable «Leonormania» qui a déferlé sur le pays - un engouement bienvenu compte tenu de la période difficile qu'a traversé la famille royale espagnole ces dernières années.
Danemark
Cela ne fait qu'une année que Christian est officiellement héritier du trône du Danemark, dans la foulée de l'abdication très médiatisée de sa grand-mère, Margrethe II, en faveur de son fils aîné – et père de Christian – le nouveau roi Frederic X.
Cette accession a mis fin à une période de remous pour la famille royale danoise, qui a vu la reine Margrethe dépouiller certains de ses petits-enfants, les cousins
de Christian, de leurs titres royaux.
Comme bon nombre des autres héritiers cités dans cette liste, Christian suit actuellement un entraînement militaire au sein des forces armées de son pays. En parallèle, dans le cadre d'une offensive de charme menée par sa famille, le jeune homme de 19 ans a bénéficié d'une plus grande visibilité et rejoint ses parents lors de multiples cérémonies et événements officiels.
Monaco
Primauté au mâle aidant, le prince Jacques de Monaco, 10 ans, a eu l'ascendant sur sa sœur jumelle dans la succession au trône du Rocher. Jacques et Gabriella sont les seuls enfants du prince Albert II de Monaco et de la princesse Charlene.
Bien que le couple ait traversé des périodes aussi tumultueuses qu'excessivement médiatisées depuis leur mariage en 2011, une chose est restée constante: l'amour qu'ils portent à leurs enfants. C'est plutôt bon présage pour leurs héritiers.
Royaume-Uni
Enfin, ceux qu'on ne présente plus, ceux dont watson vous bâche à longueur de journées: le prince et la princesse de Galles, voués à régner un jour sur l'Angleterre à la suite du roi Charles III.
Lorsque leur jour sera venu, les parents des princes et princesses George, Charlotte et Louis, qu'ils ont choisi d'élever loin des projecteurs, entendent bien apporter des «changements» à l'institution. Petites révolutions ou transformations de grande ampleur? Eux seuls le savent.