Les organisateurs français de courses cyclistes font décidément parler d'eux en ce début de saison. Après ceux de l'Etoile de Bessèges, critiqués par une partie du peloton professionnel, suite à l'intrusion de deux voitures sur le parcours, c'est désormais l'organisation du Tour de La Provence qui est décriée, à cause de l'accident survenu dimanche, à l'arrivée de la troisième et dernière étape.
La victoire à Arles s'est décidée au sprint et malheureusement, le coureur de la formation Israel-Premier Tech, Pascal Ackermann, est lourdement tombé. L'Allemand a non seulement heurté le sol à toute vitesse, mais en plus, il a entraîné avec lui deux autres coureurs, qui n'ont pu l'éviter.
Si pour France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, «un saut de chaîne pourrait être à l'origine de l'accident», il est probable que celui-ci ait été causé par l'aménagement urbain rencontré juste avant la chute: un ralentisseur de type «trapézoïdal», permettant l'élévation du passage piéton, comme les commentateurs de La chaîne L'Equipe l'ont relevé. Sur la toile, de nombreux amateurs de vélo ont été indignés par le fait que l'organisation ait prévu sa ligne d'arrivée 100 mètres après l'obstacle, alors qu'un sprint était attendu, à l'issue d'une étape presque 100% plate. Florilège des réactions.
Le sprinteur allemand s'en sort heureusement bien. Aucune fracture n'a en effet été constatée. «Pascal a été examiné par le médecin d'Israel-Premier Tech qui a confirmé qu'il n'avait pas subi de fractures lors de l'accident. Il souffre d'éraflures et de blessures superficielles et continuera à être surveillé. Merci pour les messages de soutien», a écrit sa formation sur la plateforme X.
Ce sprint particulièrement chaotique a finalement été remporté par l'Irlandais Sam Bennett, déjà vainqueur lors de la première étape. C'est néanmoins Mads Pedersen qui sort vainqueur de ce Tour de La Provence 2025.
(roc)