Suisse
Armée

Ces soutiens-gorge inquiètent l'armée suisse

L'armée suisse alerte quand les soutiens-gorge avec armature métallique
Les soutiens-gorge avec armature métallique présentent un risque pour les femmes dans l'armée suisse.

L'armée suisse a un problème de soutiens-gorge

La grande muette juge trop dangereux les sous-vêtements féminins qui comprennent des armatures métalliques et prie ses militaires de privilégier des brassières, qu'elle prendra en charge.
12.05.2025, 09:3712.05.2025, 10:10
Plus de «Suisse»

Un réel risque pour l’intégrité physique: dans un courrier du mois dernier relayé ce lundi par la RTS, l'armée suisse alerte les femmes engagées dans ses rangs sur les dangers des soutiens-gorge comportant des armatures métalliques.

Dans la lettre, il leur est «vivement recommandé» de porter à la place des brassières. Ces dernières ne seront pas directement fournies mais seront remboursées à hauteur de 100 francs tous les trois ans par le Département fédéral de la défense (DDPS).

Lieutenant au Service Croix-Rouge et spécialiste sanitaire, une militaire décrit auprès de la RTS un risque de perforation de la cage thoracique ou de pneumothorax:

«Tout objet métallique qui se situe entre le haut du corps et le gilet de protection balistique peut constituer un danger accru en cas d'ondes de chocs, d'éclats ou de projectiles»

Pour rappel, l'armée suisse a fait sa rentrée en janvier dernier avec 391 femmes en son sein, soit une part de 2,6% de l'effectif. Ce qui correspond à une légère baisse par rapport au début de l'année dernière. (jzs)

Des avions de chasse sur l'A1
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Votre commentaire
YouTube Link
0 / 600
1
«On assiste à une criminalisation croissante de l'immigration en Suisse»
Un peu plus de 70% des personnes détenues en Suisse sont des étrangers. Cette surreprésentation massive ne reflète pas ce qu'il se passe dans la société, indique un chercheur, mais est le résultat de politiques discriminatoires. Interview.

C'est un sujet qui revient sans cesse dans le débat public suisse, souvent brandi pour justifier une politique migratoire plus sévère: la surreprésentation des étrangers dans les prisons helvétiques. En effet, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique, diffusés la semaine dernière, 72,5% des détenus sont des personnes étrangères.

L’article