Ce changement aux frontières de l'espace Schengen concerne aussi la Suisse
Le système d'entrée/sortie (Entry/Exit System ESS) doit permettre d'enregistrer numériquement les données de voyageurs en provenance de pays tiers lors de leur entrée, de leur transit ou de leur sortie de l'espace Schengen a indiqué la Commission européenne mercredi.
Les données personnelles du passeport, la date et le lieu d'entrée ou de sortie, ainsi que les empreintes digitales et une photo du visage seront stockés dans l'ESS. Ce système vise à faciliter l'échange d'informations entre les autorités douanières. Il doit renforcer la sécurité à l'intérieur de l'espace Schengen, selon la Commission.
L'ESS doit également permettre d'identifier les personnes qui dépassent la durée autorisée de séjour et éviter les usurpations d'identité. Il s'appliquera uniquement aux personnes effectuant un court séjour de maximum 90 jours.
Les Etats membres auront six mois pour mettre en oeuvre cette nouvelle mesure, précise le communiqué. Ce lancement progressif permet de laisser du temps aux autorités douanières, aux entreprises de transports et aux voyageurs pour s'adapter aux nouvelles procédures.
Contrôle dans les aéroports suisses
Le système EES sera introduit dans les 29 Etats membres de l'espace Schengen, dont la Suisse. Comme la Confédération est entourée d'Etats membres de Schengen, le système EES ne sera appliqué qu'aux frontières«aériennes» du pays.
Dans un premier temps, les trois grands aéroports du pays, Genève, Bâle-Mulhouse et Zurich, seront connectés au système EES, précise le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) à l’agence de presse Keystone-ATS.
Dans une seconde phase, 15 autres aéroports seront connectés au système. Dans la liste du SEM figurent notamment Berne-Belp, Lausanne-La Blécherette ou encore Lugano-Agno. (mbr/ats)