L’Uni de Genève prépare un partenariat avec une université palestinienne
L’Université de Genève (Unige) travaille à l’élaboration d’un partenariat avec l’Université palestinienne Al-Quds, située à Jérusalem (Al-Quds est le nom arabe de Jérusalem), a appris watson. «Des discussions avec l’Université Al-Quds sont effectivement en cours mais ne se sont pas, à ce jour, concrétisées dans un Memorandum of Understanding (MoU)», indique, vendredi, le vice-recteur Stéphane Berthet, chargé des Relations internationales et interinstitutionnelles de l’Unige.
Un MoU est le nom donné à une convention unissant plusieurs partenaires, en l’occurrence les rectorats de l’Unige et de l’Université Al-Quds si les choses aboutissent entre les deux institutions.
Le vice-recteur apporte une précision sur le nature du projet:
Côté genevois, la personne menant les discussions avec l’Université Al-Quds est Karl Blanchet, professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Genève et directeur du Centre d'études humanitaires de Genève. Sur le site de l’Unige, on peut lire le concernant:
Rapprochement initié en mai 2025
Joint par watson, le professeur Karl Blanchet indique:
Crise des partenariats stratégiques avec Israël
En juin dernier, sous la pression d’une partie du corps estudiantin, le rectorat de l’Unige renonçait à l’ensemble de ses «partenariats stratégiques», dont ceux noués avec des universités israéliennes, au cœur du conflit entre le rectorat et la contestation étudiante propalestinienne.
L’abandon du concept de partenariats stratégiques s’est fait «au profit des alliances et réseaux internationaux, à l’image de l’alliance européenne 4EU+ dont l’Unige prendra la présidence cette année», indique le vice-recteur Stéphane Berthet. Qui ajoute:
Cela n'empêche pas des collaborations entre des chercheurs de l'Unige et des chercheurs d'universités israéliennes.
Doter Gaza d'un secteur de soins
A noter que l’Unige, sous la conduite du professeur Karl Blanchet, fait partie du consortium international «Gaza Health Initiative» (GHI), qui doit doter Gaza d’un secteur de soins sans lequel l’enclave, aujourd’hui ravagée, aura du mal à se relever, estiment ses concepteurs. Le professeur Karl Blanchet confiait en juin 2024 à nos confrères du Temps:
Sans doute ce nombre de 3000 est-il à présent moindre après un an et trois mois de guerre supplémentaire.
